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Les trésors de Zanzibar : à la découverte des épices, dans les champs
Malgré l'appel du monde moderne, l'île a réussi à faire perdurer ses traditions et continue de produire de nombreuses épices. Il y a les clous de girofle, dont elle est la championne de l'export, mais aussi du gingembre, de la muscade et du curcuma.
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Zanzibar abrite de nombreuses plantations et fermes à épices ouvertes aux voyageurs. C'est une expérience à réaliser sans hésitation. Les visites sont guidées par un jardinier ou producteur local et permettent d'apprendre les procédés de plantation et de récolte des plantes et épices de la région. Cette excursion permet une approche écologique de l'île, à travers ce qu'elle a de plus précieux : ses épices.
Accompagné d'un guide spécialisé, vous ferez le tour d'une exploitation et rencontrerez la population locale. Difficile de ne pas être étonné par le côté "désordonné" de ces plantations, mais c'est normal. Ici, malgré le travail de l'homme, la nature est reine et dicte sa loi. Pas d'allées parfaitement symétriques, toutes les plantes sont sauvages et les chemins pour y accéder sinueux.
Après cette vivifiante balade, viendra enfin le moment le plus important : la dégustation. Cannelle, cardamome, piment, vanille, gingembre, poivre, roucou… Vous ne goûterez plus jamais ces épices comme avant.
Les trésors de Zanzibar – Stone Town: une cité authentique où il fait bon se perdre
Stone Town, c'est le quartier historique de Zanzibar Town. Elle est le poumon économique de l'île et tout passe par elle : la vente du poisson, les départs pour les excursions, le commerce des épices.
Petit, mais bien vivant Stone town fourmille du soir au matin dans une espèce de tranquillité étonnante au premier abord. Dans les boutiques commerçantes longeant les ruelles poussiéreuses, rien ne semble avoir changé depuis des années.
On dit que pour connaître une ville, il faut savoir s’y perdre. Stone Town donne raison à ce proverbe. Au gré de votre balade, vous surprendrez des fidèles à la prière, des marchands en pleines transactions, des enfants à l’école ou des femmes au marché. Seules quelques rues tolèrent la voiture. Dans la plupart des autres, on se déplace à pied, en deux-roues ou en charrette.
Côté tourisme, il faut s’éloigner bien vite des marchands de souvenirs et des rastas qui donnent du "hakuna matata" à qui veut l'entendre pour se lancer à la découverte du labyrinthe de ruelles de la vieille ville. Au fond d’impasses improbables, au pied d’immeubles dégradés par le temps, se cachent encore les ateliers des artisans qui depuis toujours ont embelli la ville : ébénistes, ferblantiers, dinandiers, etc.
Les trésors de Zanzibar : s'imprégner de la culture locale
Comment mieux connaître l'île ? En se prenant pour un local. Cela commence par les transports. A Unguja, l’île principale de Zanzibar, on parcourt le territoire au guidon d’un deux-roues. C'est de coutume locale. Vous verrez vous pouvez en louer partout. Ce n'est pas très cher, mais il faut juste être prudent sur les routes parfois délabrées.
À Zanzibar, si l’objectif avoué de vos vacances est de vous gorger de soleil, rendez-vous à la pointe nord de l’île. Rien de spécial à y faire, à part buller sur son transat. Pour les plus curieux, il faut aller voir Jambiani. Ce charmant village étale ses petites maisons de pierre de corail au pied de gigantesques cocotiers qui chatouillent le ciel. Ici, on ne sait plus vraiment où commence la plage.
Enfin, pour celles et ceux qui souhaitent vivre une expérience disons plus sauvage, rien de tel qu’une balade accompagnée d’un ranger dans la forêt préservée du parc national de Jozani. C’est là que vit le colobe roux, une espèce de singe endémique à Zanzibar qui a la particularité de ne pas avoir de pouce opposable. Il y a de quoi être surpris par cette île.