La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
43,2°C à Belin-Béliet, 42,9°C à Biarritz, 41,3°C à Saumur... Le mois de juin qui vient de s'écouler a battu bien des records météorologiques. De chaleur, d'abord, avec la canicule la plus précoce jamais enregistrée depuis 1947, mais d'orages également, en étant le mois le plus foudroyé depuis le début des relevés en 1989. Selon les chiffres de La Chaîne Météo, le premier mois de l'été a affiché une température supérieure de 2,8°C à la normale ainsi qu'un excédent d'ensoleillement de l'ordre de 10%.
Et l'été nous réserve encore des surprises ! Régis Crépet, météorologue historique pour le site spécialisé, nous a éclairé sur la vague de chaleur qui s'apprête à submerger le pays la semaine prochaine. Selon le spécialiste, cette situation, qui pourrait éventuellement aboutir à un épisode caniculaire, est partie pour durer. Détails.
Météo : vers un été 2022 "à l'espagnol" ?
"L'été n'est pas fini. Même si on arrive encore à y échapper, imaginons que la vague de chaleur ne soit pas encore trop forte autour du 20. Il y a encore la semaine d'après. On est vraiment sous la menace directe de ces canicules, ce qui n'était pas le cas de l'été dernier, où le temps avait été beaucoup plus conforme au climat et à la météo de la France. Là, on se retrouve avec la configuration d'un été à l'espagnol", explique Régis Crépet.
Avant de reprendre : "Dans ce même temps, il n'y a pas de pluie en prévision. Donc la sécheresse va s'accentuer (...) c'est dangereux pour la végétation, car cela augmente les risques d'incendies de forêt surtout dans le sud", déplore-t-il. Par ailleurs, le spécialiste fait également part de ses inquiétudes concernant les régions du nord de la Loire : "s'il n'y pleut pas du mois de juillet, ce n'est pas normal non plus".
Les vagues de chaleur d'une telle intensité et d'une telle durée sont-elles normales en France ? Ont-elles un caractère exceptionnel, ou sont-elles, au contraire, de saison ?
Météo : de fortes chaleurs normales pour la saison... mais inhabituelles en France
Ces fortes chaleurs ont la particularité d'être à la fois exceptionnelles et de saison. "Par définition, elles ne vont pas se produire au mois de janvier. Une vague de chaleur en juillet ou en août, c'est normal. Mais ici, les températures sont bien au-dessus des moyennes de saison pour la France", note Régis Crépet.
En somme, les vagues de chaleur ne devraient pas être aussi chaudes, ni durer aussi longtemps sur le territoire français. Les températures estivales se rapprochent de plus en plus de celles que l'on peut trouver en Espagne, sans qu'il ne fasse pour autant plus chaud outre-Pyrénées.
Doit-on s'habituer à ce type de configuration ?
Météo : faut-il s'habituer à ce climat "espagnol" ?
"C'est à voir, mais il faudra peut-être commencer à s'habituer à un climat d'Espagne, avec des étés qui se réchauffent comme c'est le cas depuis les années 2015. On a vraiment franchi un cap, avec des saisons plus chaudes et plus sèches qu'avant", affirme le météorologue historique.
Bien que la canicule de 2003 reste la plus forte jamais enregistrée en France, les mêmes schémas se répètent ces dernières années. "Depuis 2015, on note la récurrence, la fréquence de ces vagues de chaleur, même si on remarque de temps en temps des étés qui sont un petit peu plus stables que les autres, comme c'était le cas l'été dernier", poursuit Régis Crépet.
L'été 2021, qui avait été considéré comme maussade par bien des vacanciers, correspondait en réalité bien plus aux conditions climatiques de la France que l'été chaud et sec qui nous attend... Et ceux qui suivront.