De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Béatrice Dalle dans "37°2 le matin" : sa scène d’ouverture torride
Découvrez l’histoire d’une scène très torride du cinéma français. En 1986, le film 37°2 le matin faisait une sortie retentissante dans les cinémas de l’Hexagone. Réalisé par le cinéaste Jean-Jacques Beineix, il mettait en avant les premiers pas de Béatrice Dalle sur grand écran, accompagnée de l’acteur Jean-Hugues Anglade.
Dans ce long-métrage interdit aux moins de 18 ans à sa sortie en avril, adapté du roman éponyme de Philippe Djian paru en 1985, les spectateurs suivent la relation amoureuse tumultueuse entre deux amants. D’un côté Betty, une jeune brune au tempérament de feu, impulsive et incontrôlable. De l’autre, Zorg, un mécanicien et écrivain à ses heures perdues.
À travers ce binôme naît une passion sensuelle et insouciante. Mêlant aussi des scènes d’amour controversées entre les deux protagonistes. À l’image de la scène d’ouverture sulfureuse où Béatrice Dalle, âgée de 20 ans à l’époque, s’offre corps et âme dans les bras de son partenaire Jean-Hugues Anglade, tous deux nus et succombant aux plaisirs de la chair. De quoi marquer à jamais la vie de l’actrice.
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Dans un entretien accordé aux Inrocks en 2017, la célèbre comédienne a dévoilé les coulisses de cette scène mythique avec son partenaire à l’écran. "Avec Jean-Hugues Anglade tout devient facile tellement il est attentionné, délicat, pas relou. On n’est pas des hardeurs, on fait les répètes en peignoir. On se déshabille à la dernière minute. C’est très technique pour les lumières, les positions. C’est plutôt quelque chose de difficile, de pas sexy. On est tous timides", précisait-elle sans pudeur.
D’autant que le cinéaste Jean-Jacques Beineix ne pensait pas débuter le film avec une séquence aussi provocante, comme il l'a confié en 2013 sur Europe 1. "Ce n’est pas venu tout de suite. Cette scène venait comme une sorte de premier escalier, premier étage d’une relation qui s’installait dans l’érotisme et la sensualité. Puis au cours du montage, je me suis dit enlevons la première bobine, l’acte 1, et commençons par là. Quoi de plus simple qu’un plan-séquence à partir du moment où on a deux acteurs d’une beauté incroyable", selon ses propos cités par Allociné.
Béatrice Dalle : des débuts traumatisants
Au-delà du succès auprès de 3,6 millions de spectateurs,37°2 le matin est primé aux Césars en 1987 et nommé aux Oscars, BAFTA et Golden Globes pour le meilleur film étranger. Plusieurs années après le début de sa carrière, Béatrice Dalle garde néanmoins quelques souvenirs traumatisants de cette séquence sulfureuse.
"C’était horrible. On ne m’avait pas prévenue que toute l’équipe serait sur le plateau. Il fallait faire des gros plans, alors on devait refaire des prises chacun de son côté, Jean-Hughes et moi", a-t-elle confessé début janvier dans les colonnes du Parisien. Pour l’anecdote, lors de son passage dans Dix pour cent, où elle jouait son propre rôle, Béatrice Dalle évoque son mal-être de jouer dénudée alors qu’elle se trouve dans un sac mortuaire.
C’était sans compter le jour de l’avant-première, où les premières images ont été diffusées à l’ensemble du public. Un événement particulièrement stressant pour Béatrice Dalle, gênée à l’idée de se dévoiler à l’écran devant ses proches. "Ma mère était derrière moi. Je viens d’une famille religieuse et catholique… alors je me suis fondue sous le siège", se rappelait-elle devant nos confrères.
Pour autant , l’ex-partenaire de Joeystarr assume ce film et n’en a jamais eu honte, bien au contraire. "Ce ne sont pas des scènes gratuites, elles sont belles. Mais il y a eu pire que nos scènes à deux. Je me souviens qu’on a dû retourner des gros plans. Et là, tu fais l’amour seul face caméra… Ça, c’est un cauchemar", précisait-elle aux Inrocks.
37°2 le matin : les lieux de tournage dévoilés
Passer de "grande ado à icône du Festival de Cannes" pour Le Parisien, Béatrice Dalle est également devenue un sex-symbol aux yeux du public français. Autant adulée que décriée, l’actrice a su faire monter la chaleur à chacune des scènes du film 37°2 le matin. D’autant que l’atmosphère était assurément torride sur le plateau de tournage.
Si l’intrigue du film de Jean-Jacques Beineix se passe au cœur d’une station balnéaire, elle se déroule également en région parisienne. Pendant les trois heures de ce film de route (en version longue), on suit les aventures du couple d’amants dans l’Aude à Gruissan-Plage pour les scènes des bungalows et à Narbonne dans le centre-ville, mais aussi en Lozère dans la ville de Marvejols où ils séjournent et enfin à Nogent-sur-Marne, en région parisienne chez Lisa (avec l’actrice Consuelo de Haviland).