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Marianne James en accord avec son poids
Elle est la chanteuse lyrique, la plus connue et la plus déjantée du PAF. Marianne James, de son vrai nom, Marianne Gandolfi, a fait les beaux jours de La Nouvelle Star sur M6 durant quatre saisons grâce à ses coups de gueule et son franc-parler. Amel Bent, Christophe Willem, Julien Doré... Autant de talents que celle qui officie aujourd’hui en tant que jurée dans La France à un incroyable talent sait dénicher et polir pour en faire ce qu’ils sont aujourd’hui.
Aux yeux des téléspectateurs, Marianne James a toujours été une femme ronde, assez volubile et volutueuse. La chanteuse ne nous en voudra certainement pas d’avoir écrit ces quelques lignes puisque ses "formes" et ses "rondeurs", comme le chantait Amel Bent, la diva les assume. En avril 2020, interrogée sur son poids par le magazine Marie France, Marianne James confiait être à l’aise avec ses kilos en trop. “J’ai 58 ans, je mesure 1m80 et pèse 130 kilos. Il faut vivre avec. Mais mes kilos me font chanter comme jamais.”
Un an plus tôt, cette fois-ci dans les colonnes de Télé-Loisirs, la chanteuse qui fête ses 59 ans aujourd’hui, laissait même entendre que perdre du poids n’était pas envisageable. "Ça fait 40 ans que je vis à Paris. Donc j'ai pris un kilo par an. Ce qui pour moi, vu la dévoreuse que je suis dans tous les sens du terme, c'est que dalle. Donc effectivement la faculté de médecine aimerait que je perde 40 kilos. Sincèrement, si je les perdais, je ne suis même pas sûre que vous me réinviteriez. On me le reprocherait."
Si Marianne James est aujourd’hui à l’aise dans ses "Nike Air ultra-confort" et en paix avec son corps, ça n’a pas toujours été le cas. En 2009, interrogée par Paris Match la chanteuse révélait avoir vécu un véritable calvaire avec la nourriture dans sa jeunesse jusqu’à souffrir d’anorexie. "Je pleure à chaque repas. L'infirmière, elle, ne se décourage pas et me force à mâcher des morceaux de viande qui me révulsent. Il arrive souvent que la fin du déjeuner corresponde au début du goûter, tellement ces moments douloureux s'éternisent", se souvenait-elle. Plus tard, Marianne James reprend finalement goût au plaisir de manger, au détriment de sa mère, qui n'était "pas tendre" avec "ses kilos", raconte-t-elle. Pourtant, dans les années 80, celle qui vient d’arrêter l’opéra est complexée par sa taille. "Je prends conscience de ma différence avec violence. Pour rentrer dans les normes, je maigris. Je pèse 70 kilos pour 1,80 mètre. Je me trouve grosse et je me laisse rattraper par l'image que me renvoient les autres. En 1981, j'en perds 10 de plus. Pendant deux ans, j'affiche une taille 36, mais je fais profil bas car cela ne me rend pas heureuse. Mais je ressemble aux autres filles, racontait-elle dans Paris Match avant de conclure. Et, hasard ou pas, les hommes, eux, se détournent de moi. En perdant du poids, j'ai l'impression de perdre ma substance et le vide sentimental s'installe pour la première fois. Moins appétissante, je ne provoque plus de désir. Alors, je regrossis lentement."
Marianne James assume donc aujourd’hui pleinement ses rondeurs après de longues années de lutte contre elle-même durant lesquelles elle aurait perdu au total « 140 kilos » selon ses calculs.
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Son idylle discrète avec Bertrand Edl
Côté cœur, Marianne James a toujours été très discrète. En 2016, elle se laissait aller à quelques confidences sur sa vie sentimentale auprès de nos confrères de Télé Poche. "Il y a eu quatre hommes qui ont vraiment compté dans ma vie : c'est beaucoup déjà. Tout ce que j'avais à vivre avec eux, les aspects absolus, l'extase totale de l'Amour, je les ai vécus. J'ai été aimée, totalement", avouait-elle.
Mais consciente de son excentricité, elle sait qu’elle peut effrayer les hommes. Pourtant, il semblerait que depuis 2017, la jurée de La France a un incroyable talent ai trouvé l’homme capable de la dompter. L’heureux élu se prénomme Bertrand Edl. C’est en juin 2017, à Roland-Garros que le couple a officialisé sa relation devant les flashs des photographes.
Comme à son habitude, Marianne James reste très secrète quant à sa vie privée et tient à préserver l’homme qui partage sa vie et qui visiblement l’apaise. "Bertrand m'a comprise (...) Je ne suis pas toujours joyeuse, au taquet. Il m'arrive de ne plus y croire, d'être un peu désespérée, cela ne dure pas longtemps. Mon côté solaire a son versant lunaire, ça va avec. Il me dit sans cesse : "Ne va pas trop chercher d'aide à l'extérieur, les ressources pour te guérir se trouvent en toi." Et il a raison. Les chanteuses ont les poumons remplis d'air, elles remontent à la surface", racontait-elle dans Gala. L'ex-interprète de la cantatrice Ulrika Von Glott s'est également confiée, auprès de nos confrères, sur leur mode de vie un peu particulier. "On vit chacun chez soi, on ne partage que le mieux", déclarait-elle. "Je ne peux pas désirer un homme si je dois repasser ses chemises. Je préfère l’idée de trouver, au réveil, des vêtements jetés par terre car ôtés à la hâte par un couple absorbé par son désir. Je pourrais même les poster sur Instagram. Mais si on me donne la place de la maman, c’est fini. C’est un tue-l’amour", précise-t-elle. Diva un jour, diva toujours.
Trop égocentrique pour être maman
À 60 ans passés, celle qui a materné plus d'un jeune artiste, avec les mots justes, à la télé dans Nouvelle Star (M6), Prodiges (France 2) ou La France a un incroyable talent (M6), n’est pas maman. Non pas par dépit mais par choix. Une conviction ancrée en elle depuis son adolescence. "A 17, 18 ans, j’ai su que je ne voulais pas avoir d’enfant. A l’époque, moins aujourd’hui, ce qui m’importait le plus, c’est ma liberté", racontait-elle dans les colonnes de Gala.
Auprès de nos confrères, la diva a poussé l’introspection et révélée se sentir "suffisamment égocentrée pour être l'unique format, je ne souhaitais pas me reproduire. Ma sacro-sainte liberté aurait été sérieusement amputée si j'avais eu des enfants."
Ce n’est pas parce qu’elle ne souhaitait pas devenir mère que la chanteuse n’a pas d’affection à revendre. Au contraire, elle réserve son amour pour ses sept filleuls. "Je suis marraine sept fois. (…) Depuis vingt ans, je connais toutes les zones scolaires de France !"
Marianne James : ses débuts dans le métro jusqu'aux Molières !
Si professionnellement tout semble sourire à celle qui s’est tournée vers la musique dès sa plus tendre enfance, ça n’a pas toujours été le cas. "J’ai chanté sur le trottoir en 1980, 1981, 1983 et 1987. Ça a été les quatre années où je n’avais pas de boulot et je n’avais pas envie de garder des enfants", a révélé la chanteuse au Figaro. Pourtant, Marianne James s’est donnée les moyens de réussir. Persuadée de sa vocation pour la musique, la chanteuse a étudié la musicologie à la Sorbonne. Puis dans les années 80, le conservatoire national de Paris lui décerne le premier prix de chant.
Mais dans les métiers artistiques, le talent ne fait pas tout et pour preuve, celle qui est diplômée et récompensée ne perce pas dans son milieu de prédilection. À la fin des années 80, elle est même contrainte de devoir faire la manche dans le métro. "Je faisais la manche et ça marchait bien. Je chantais à la Butte Montmartre, dans le métro et sur le parvis de Beaubourg", a confié l'acolyte d'Eric Antoine et Hélène Segara, auprès de Thibault Gauthier pour Figaro La Nuit. Au point même de gagner à cette époque des sommes confortables grâce à son talent lyrique. "J’ai gagné très bien ma vie. Les mauvais jours, c’était 100-120 euros et les bons jours 600-700 euros. Ça cartonnait",
Une expérience douloureuse, mais enrichissante qui aboutira à la naissance d’un duo comico-lyrique avec sa comparse Hélène Alevi. Comme quoi, on arrive parfois à transformer les instants les plus difficiles de notre vie en positif. En effet, c'est cette même expérience qui lui donne l’idée de créer son personnage, Maria Ulrika Von Glott, cantatrice caractérielle, loufoque et physiquement imposante dans le spectacle qu’elle écrit : L’Ultima Recital. Un spectacle au succès incroyable qui révèlera la chanteuse aux yeux du grand public. En 1999, elle sera récompensée du Molière du meilleur spectacle musical pour L’Ultima Recital.
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