Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
"Cela a été un choc profond pour moi et mes proches".Audrey Pulvar a réagit, dans une déclaration à l’AFP ce samedi 6 février, aux accusations de pédocriminalité pesant sur son père Marc Pulvar, figure défunte du syndicalisme martiniquais. L'adjointe à la mairie de Paris a en effet assuré "soutenir pleinement" ses cousines, qui accusent son défunt décédé en 2008 d'inceste.
"Je les soutiens pleinement et admire leur courage"
"Je les soutiens pleinement et admire leur courage. Je souhaite qu’elles soient entendues et que leur parole soit respectée”, a déclaré la tête de liste aux régionales en Île-de-France. Comme le rapporte le Huffington Post, l'ancienne journaliste a préciséavoir eu connaissance des crimes commis par son père "il y a une vingtaine d’années quand ses cousines lui en ont parlé".
Si l'ancienne journaliste avait connaissance des faits de longue date, elle a assuré ne pas avoir rendu publiques ces accusations par respect pour la parole de ses cousines. "Tant qu’elles ne souhaitaient pas s’exprimer publiquement, ce n’était pas à nous, à moi, de nous substituer à leur parole de victimes", a assuré Audrey Pulvar. Si elles ont décidé de parler dans une tribune aujourd'hui, c'est afin de "mettre un terme à l’"héroïsation du personnage".
Marc Pulvar était un prédateur sexuel
"À l’âge de 7 et 10 ans, nos routes ont croisé celle d’un homme", écrit la conseillère territoriale Karine Mousseau avec ses cousines Barbara Glissant et Valérie Fallourd, dans un texte consulté par l’AFP. "On l’encense aujourd’hui encore en Martinique, parce qu’il a été un militant, syndicaliste, défenseur des opprimés. C’était l’oncle de la famille, le favori, adulé déjà, par tous. Une confiance totale, qui dure encore aujourd’hui de manière posthume, et que nous avons décidé de briser, une fois pour toutes", ajoutent-elles.
Pour "en finir avec cette héroïsation du personnage", elles souhaitent que "plus jamais un quelconque hommage" ne lui soit rendu "à l’avenir". Ses présumées victimes veulent que les gens pensent "à lui comme il le mérite", un "prédateur sexuel". "Marc Pulvar, alias Loulou pour les intimes, était un prédateur sexuel", concluent les cousines d'Audrey Pulvar.