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Olivier Marchal : de policier à acteur en vogue
Avant de devenir l'acteur que l'on connaît tous, Olivier Marchal a travaillé de nombreuses années dans la police. C'est en 1980 qu'il passe le concours d'inspecteur de police où il en ressort 24e sur 600. Il intègre par la suite la police judiciaire de Versailles.
Pendant, Olivier Marchal est confronté à plusieurs affaires sordides si bien qu'en 1982, il quitte la brigade criminelle afin de rejoindre les renseignements généraux dans la section antiterrorisme. Une affaire en particulier l'aurait profondément choqué. En 1982, il a enquêté sur un crime dans lequel un homme avait assassiné un couple de manière barbare sous les yeux de leur fille. "Ce jour-là, j'ai réalisé ce qu'était la barbarie et l'horreur à figure humaine. J'aimais pourtant mon statut de policier. Je l'avais choisi. J'y croyais. Mais tout a basculé. J'étais trop sensible", avait-il confié au Figaro en 2008. Plusieurs années plus tard, en 2002, Olivier Marchal recroisera la route de la jeune fille prénommée Sophie. "J'ai été bouleversé par ces retrouvailles. C'est là que l'idée du film (MR73 Ndlr) a germé. Comme moi, elle avait besoin de faire partager sa souffrance, d'évoquer un drame jusqu'alors tabou. Elle est venue sur le tournage, au montage. Elle a pleuré. Ça l'a apaisée, libérée", avait-il confié.
En 1985, Olivier Marchal rejoint finalement la police judiciaire du 13e arrondissement de Paris avant de suivre des cours de théâtre le soir, poussé par sa compagne de l'époque, une certaine Michèle Laroque. Parallèlement à son métier de policier, Olivier Marchal se voit proposer un premier rôle au cinéma dans le film Ne réveillez pas un flic qui dort en 1988. Six ans plus tard, il décidera de quitter définitivement la police.
Olivier Marchal : qui sont les femmes de sa vie ?
Dans les années 1980, Olivier Marchal, policier à la brigade criminelle, fait la connaissance une certaine Michèle Laroque. Invité sur France 2 dans l'émission Je t'aime etc. le 7 janvier 2020, l'acteur est revenu sur sa relation avec l'humoriste.
"Je l'ai rencontrée, j'étais flic à la section antiterroriste, et on sortait beaucoup en boîte de nuit avec mon groupe. Et j'avais rencontré un architecte de Nice qui faisait une soirée chez lui, et comme elle est niçoise, elle était à la soirée. Mais elle démarrait à Paris, elle était aux Blanc-Manteaux elle jouait un spectacle qui s'appelait Sauver les bébés femmes. Moi j'étais pas du tout encore dans le théâtre, on a eu un petit béguin", avait-il expliqué.
Après ce petit béguin, Olivier Marchal retrouve l'amour dans les bras de l'actrice Catherine Quiniou. Le couple se passe la bague au doigt en 1995 et a quatre enfants : Léa, Zoé, Ninon et Basile. Aujourd'hui, les deux stars seraient séparées. "Catherine est une super comédienne. Même si nous sommes séparés aujourd'hui, nous nous sommes construits ensemble et sommes amis. Elle est la première à lire mes scénarios... Il est important d'avoir quelqu'un à ses côtés qui vous dise la vérité", avait-il confié lors de son interview à Entre luxe & prestige.
Olivier Marchal : retour sur ses prises de position
Connu pour son franc-parler légendaire, Olivier n'hésite pas à dire ce qu'il pense. En juin 2020, le réalisateur avait publié une tribune baptisée "Larmes de flics", relayée par le Syndicat Alliance Police National. Dans cette dernière, il a apporté son soutien à la police.
D'après lui, les policiers sont aujourd'hui vus comme étant "des nazis chasseurs de noirs et d'arabes dont il faut se méfier à chaque coin de rue", avait-il écrit et d'ajouter qu'ils sont en réalité "des types qui continuent aujourd'hui à faire leur job dans des conditions lamentables. Et qui se heurtent à une horde de petits marquis qui hurlent à la mort du fond de leurs appartements bourgeois des arrondissements les plus huppés de la capitale".
Invité sur le plateau de BFM TV le 8 janvier 2020, l'acteur a tenu à défendre les forces de l'ordre. "Les flics sont toujours les bouc-émissaires de l'instabilité et du désordre d'une société. J'ai juste envie de défendre cette profession, que j'ai eu envie d'honorer et que j'ai exercée pendant 12 ans", avait-il expliqué et d'ajouter à l'attention de ses collègues du cinéma : "Vous savez, dans le métier du cinéma, c'est tellement facile de défendre des causes... Il y a beaucoup d'usurpateurs dans ce métier. C'est facile de prendre l'antenne pendant deux minutes et de ne rien faire derrière. Moi j'aide beaucoup de gens, je donne de l'argent pour une famille africaine et je ramène pas ma gueule comme tous ces cons (...) J'aime les flics et j'ai envie qu'on continue à les aimer. Tous ces artistes qui chient sur les flics, je n'ai pas envie de les défendre".