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David Hallyday sort du silence. Il s'est exprimé pour la première fois depuis la mort de son père ce samedi 17 mars dans Le Parisien à l'occasion de son récent concert à Ambès. Une tournée en forme de catharsis pour le chanteur de 51 ans. "Cela me libère de beaucoup de choses. Mes sentiments, les choses importantes, je les fais passer dans ce que je sais faire de mieux, dans des chansons", explique David Hallyday.
Le chanteur vient en effet de dédier un titre inédit à son père intitulé "Ma dernière lettre". "Cette lettre imaginaire, dans laquelle mon père s’adresse à moi, tout le monde aurait pu l’écrire, avoue-t-il. Le fait qu’elle reste encore privée entre le public et moi, c’est bien. Les paroles d’Arno Santamaria sont remarquables. On l’a écrite assez rapidement, cette chanson, comme si on l’avait expulsée."
Sa "dernière lettre" à Johnny
Une manière de rendre un dernier hommage à son père dont l'absence est difficile à supporter pour le chanteur de 51 ans. "Oui il me manque terriblement, il y a des hauts et des bas, des moments où je me sens fort, des moments où je me sens moins fort. Dans ces moments, je pense à lui et cela me donne de la force", confie-t-il au Parisien. "Quand on perd un proche, on souffre tous de la même façon. Je ne vois pas ce que je pourrais dire. Et puis mes sentiments, les choses importantes, je les fais passer dans ce que je sais faire de mieux, dans des chansons".
Seul réconfort face à son chagrin, le rassemblement populaire lors des obsèques de Johnny Hallyday à l'église de La Madeleine à Paris. "Ce qui m'a sauvé authentiquement, c'est de voir ce rassemblement (...) C'était de l'amour pur, inconditionnel, c'est tellement rare... Quand le peuple arrive à se rassembler comme ça, c'est magique", confie-t-il.
"J'ai écouté deux titres avec lui dans une voiture"
Pas un mot dans cet entretien sur Laeticia avec qui il se livre une bataille sans merci à propos de l'héritage de son père. Il évoque simplement sa légitimité à invoquer un droit de regard sur l'album posthume de Johnny. "C'est mon père, je trouve ça normal. C'est la logique même, je ne vois pas dans quel pays ce ne serait pas logique", estime-t-il. Son père lui avait même permis d'écouter une partie de cet album. "J'ai écouté deux titres avec lui dans une voiture. C'était au stade de maquette. C'était bien ce qu'il avait fait. Sa voix était incroyable, mais ce n'est pas une découverte".
Le premier épisode de la saga judiciaire très attendue sur l'héritage de Johnny Hallyday opposant ses deux aînés à Laeticia Hallyday, a été renvoyé jeudi au 30 mars, à la demande des avocats de David Hallyday et Laura Smet qui sollicitent devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre un droit de regard sur l'album posthume de leur père ainsi que le gel de son patrimoine.
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