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Si on fait exception de l’Australopithèque "Little foot", dont une partie du squelette âgé de 3 millions d’année vient d’être découverte en Afrique du sud, c’est ce crâne qui constitue le vestige le plus ancien dans la catégorie "Homo". A la différence de Little Foot, qui appartient à un groupe pré-humain, ce crâne trouvé à Dmanisi, dans une colline géorgienne, est le 1er représentant du genre Homo trouvé en dehors de l’Afrique. Il est mort voici 1,8 million d’années.
Evidemment cet ancêtre ne disposait que d’une capacité cervicale de 546 cm3 contre environ 1500 cm3 actuellement. Mais son cerveau était déjà plus important que celui des australopithèques. Et il lui donnait une capacité suffisante pour fabriquer et utiliser des outils, comme les galets taillés. Même s’il était encore adapté à la vie arboricole, cet homme se tenait debout.
Face allongée, dents larges, pilosité généreuse...Coté esthétique, il affichait une face allongée et prognathe, une mâchoire proéminente de larges dents, des yeux protégés par des arcades sourcilières prononcées et une pilosité généreuse. Depuis sa découverte, en 2013, ce crâne géorgien a fait couler beaucoup d’encre. Jusqu'à présent, les spécialistes estimaient que le genre Homo était divisée en plusieurs espèces distinctes : Homo rudolfensis, Homo habilis, etc.
Ces divisions sont remises en cause, certains chercheurs affirmant dorénavant que tous les hominidés se rattachent à la même branche, celle de l’homo erectus. Cette analyse est contestée par une partie de la communauté scientifique qui, après examen des mandibules, maintient qu’il y a bien plusieurs espèces différentes à laquelle les hommes de Dmanisi ajouteraient une nouvelle variante…