Parmi les 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, Christian L., un pompier professionnel, est également jugé pour détention d’images pédopornographiques. Sa compagne a été entendue comme témoin...
Comment empêcher son concubin de refaire sa vie une fois la relation terminée ? C'est la question que s'est posée une juge de Nanterre (Hauts-de-Seine) lorsque son compagnon l'a quittée après plusieurs années de vie commune.
Europe 1 révèle que cette juge au tribunal de grande instance de Nanterre aalors voulu se venger de son ancien partenaire… En l'épousant à son insu. La magistrate a été placée en garde à vue puis mise en examen en décembre dernier, notamment pour "faux et usage de faux en écriture publique ou authentique" et "obtention et usage de faux documents administratifs par personne dépositaire de l'autorité publique", indique la radio.
Que s'est-il passé ? La juge de 58 ans n'a pas supporté le départ de son compagnon pour une autre femme. C'est pourquoi, en l'épousant, elle souhaitait l'empêcher de refaire sa vie avec d'autres femmes. Ainsi, Europe 1 explique que le mariage a pu se conclure en toute légalité, à Saint-Denis de La Réunion, grâce à de faux papiers fournis par la magistrate. Le jour des noces, un complice s'est fait passer pour son futur époux et l'a accompagnée à la mairie.
Mise en examen
Le plan de la juge a fonctionné pendant un temps. Mais lorsqu'elle a été mutée dans les Hauts-de-Seine, où vit son ancien partenaire, quelques semaines plus tard, les événements ont pris une toute autre tournure. En effet, Le Parisien relate qu'en remplissant les fiches de renseignements administratifs, la magistrate a forcément signalé son changement d'état-civil...
La nouvelle de ce mariage est très vite arrivée aux oreilles de son ancien compagnon, avocat dans les Hauts-de-Seine, assure Europe 1. Ce dernier a alors appris avoir épousé une femme dont il ne partageait plus la vie. La radio raconte que la juge, mais aussi sa fille - complice de la manipulation - et l'homme qui l'a accompagnée à la mairie ont été placés en garde à vue le 11 décembre.
À l'issue de 48 heures d'interrogatoire, ils ont été déférés devant le procureur qui a ouvert une information judiciaire. Le trio a ensuite été mis en examen devant le tribunal de Versailles. "Elle s'est retrouvée dans une situation personnelle compliquée à 58 ans. Ce qu'elle a fait a ensuite pris des proportions qui l'ont dépassée", résume une de ses anciennes collègues dans les colonnes du Parisien.