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Il veut "quelqu’un de spécial". Pour l’accompagner dans son expédition lunaire, Yusaku Maezawa recherche une femme très particulière, indique Capital. Le milliardaire japonais a même lancé un casting, une téléréalité baptisée "Full Moon lovers". Il attend de sa futur compagne de route qu’elle ait au moins 20 ans, soit célibataire, mais aussi qu’elle souhaite "la paix dans le monde". Autre pré-requis : "une belle personnalité, positive". D’après Abema TV, la chaîne qui diffuse le show, le nanti cherche même "sa partenaire de vie".
Demeure une question, néanmoins : à supposer que Yusaku Maezawa trouve l’âme soeur, les deux tourtereaux pourront-ils consommer leur amour, une fois en orbite ? A en croire l’ouvrage Sex’traordinaire, publié par l’auteur belge Didier Dillen aux éditions La Boîte à Pandore, peut-être. La Dépêche, qui cite le livre, explique que même si la NASA dément toute activité sexuelle entre les astronautes pendant les voyages spatiaux, certains éléments laissent à penser que la chose a parfois pu se faire.
"Il y a quelques années, l’ex-astronome et journaliste français Pierre Kohler prétendait le contraire dans un de ses livres", écrit le Belge, après avoir cité le démenti de la NASA. "La NASA aurait même été en rapport avec une scientifique américaine, Elaine Lerner, pour définir adopter un système de harnais destiné à faciliter les rapports sexuels en gravité zéro", poursuit-il.
Sexe en orbite : une activité complexe pour ces messieurs ?
L’auteur évoque aussi un document signé par Ken Jenks, ingénieur du Space Biomedical Research Institute, intitulé Cosmic Love. "Il y décrit comment, en 1996, l’agence américaine aurait conduit une série d’expérience destinée à déterminer les meilleures positions à adopter pour un rapport sexuel dans le vide", note encore Didier Dillen. Des éléments que la NASA ne reconnaît toujours pas.
Toujours est-il que, en pratique, le sexe dans l’espace peut vite s’avérer complexe. Du fait d’une circulation du sang plus difficile, les hommes ont plus de mal à afficher une réelle érection une fois en orbite, comme l’ont décrit des chercheurs italiens dans leur étude intitulée The effect of microgravity on testicular androgen secretion. Aviation, Space, and Environmental Medicine, publiée en 1998. Elle mentionne aussi des troubles de la libido liés à une baisse de la testostérone.
Par ailleurs, le personnel médical de la Nasa ignore comment les règles réagissent à la microgravité et comment s’écoulerait le sang dans l’espace. Pour éviter tout risque sanitaire, les femmes astronautes doivent donc prendre des pilules qui annulent leurs menstruations pendant la durée de leurs missions, rapporte Science Alert (article en anglais).