De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Guerre nucléaire, attaque de zombies, de mutants ou d'extraterrestres, intelligence artificielle prenant le contrôle, virus propagé sur l'humanité, explosion de la planète... L'idée d'apocalypse fascine et terrifie à la fois. Quand nous, simples mortels restons statique face à la fin de l'humanité, d'autres ont déjà tout prévu...
Le monde tel que nous le connaissons pourrait être amené à disparaitre. Et comme le révèle le Mirror, plusieurs milliardaires se sont déjà penchés sur la question. Un endroit en particulier leur a tapé dans l’œil. "A des milliers de kilomètres de la Corée du Nord, de l’Etat islamique et de toutes les tensions sociales en Europe et aux Etats-Unis" : la Nouvelle-Zélande.
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D'ailleurs dès 2017, le cofondateur de LinkedIn Reid Hoffman, objet d'un article dans le New Yorker, suggérait déjà que le pays était devenu un "raccourci pour l’assurance de l’apocalypse" dans la Silicon Valley.
Peter Thiel, le confondateur de PayPal, partage le même avis et croit lui aussi au pays des All Blacks. Il avait déclaré en 2011 qu’aucun autre pays ne correspond davantage à sa vision de l’avenir. Par ailleurs, en Nouvelle-Zélande l'eau potable n'est pas prêt de manquer, et l'air y particulièrement pu, assure le quotidien britannique. Depuis, le milliardaire a acheté un terrain de 193 hectares sur les rives du lac Wanaka, pour pas moins de 13.5 millions de dollars. Un achat pour le moins insolite puisque que le seul bâtiment qui s’y trouve actuellement s’avère être une grange.
Le cofondateur de PayPal, qui a désormais obtenu la citoyenneté neo-zélandaise, possède également une autre propriété, celle-ci équipée d’une "panic room", sorte de chambre forte totalement équipée en cas de fin du monde.
Et les autres ?
Quand Mark Zuckerberg achète un domaine de 750 hectares à Hawaii, le fondateur d'Oracle, Larry Ellison, décide d'acheter, en plus de sa propre compagnie aérienne, 98% de la 6e plus grande île d'Hawaii : Lanai
D'autres ont su faire les bonnes alliances, comme Sam Altman, l'un des entrepreneurs les plus influents de la Silicon Valley. Il a déclaré en 2016 avoir passé le deal du siècle avec Peter Thiel. En cas d'attaque de virus, d'intelligence artificielle déchaînée, ou encore de guerre de ressources entre Etats nucléaires, ou toute autre catastrophe apocalyptique, les deux seraient à l'abri du drame. Si l'un de ces événements venaient à se produire, ils voleraient tous deux en jet privé direction la Nouvelle-Zélande pour se réfugier dans la maison coffre fort de Peter Thiel.
The Survival Condo Project
Pour certains la fin du monde n'est pas une fin en soi, mais plutôt un réel business. C'est le cas de Larry Hall, entrepreneur dans les bunkers anti fin du monde de luxe, où, même en cas d'apocalypse le champagne reste toujours de vigueur.
L'entreprise américaine Survival Condo propose ainsi un ancien silo de missiles nucléaires souterrains situé au Kansas, aux Etats-Unis. Transformé en un complexe de 14 appartements de luxe de 15 étages, il est composé d'une piscine, d'une salle de sport et d'un mini hôpital. Le bâtiment américain comporte plusieurs caméras de sécurité, des clôtures électriques, une armurerie, un poste de tireur d'élite et une cellule de prison, assure le Mirror. Petite particularité : les fenêtres sont remplacées par des écrans géans LED montrant des images en direct des alentours.
Les créateurs de ce complexe, ont, d'après le Mirror, vendu l'ensemble des appartements à 2 millions de livres sterling (soit environ 2,2 millions d'euros). D'autres projets de création de sites sont en développement et devraient pouvoir contenir jusqu'à 70 personnes.
Parallèlement, un plan plus extrême se dessine. Elon Musk, le fondateur de Tesla, a créé une entreprise de voyage dans l'espace et prévoit de partir vivre sur Mars. Selon lui, un million d'humains pourrait y vivre à partir de 2060. 'Il s'agirait de devenir multiplanétaire", avait-il confié lors du Congrès International d'Astronautique, à Guadalajara au Mexique, en septembre dernier.
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