De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
590 euros ! D’après les chiffres publiés par Bercy, c’est ce qu’a rapporté l’exonération de la taxe d’habitation cet automne. 80% des foyers fiscaux en ont bénéficié, soit 22,4 millions de ménages.
"Cette mesure forte en faveur du pouvoir d’achat s’inscrit dans la baisse massive des impôts, que nous avons engagée depuis 2017 et que nous poursuivons sans ralentir, malgré la crise actuelle", a déclaré Olivier Dussopt, le ministre délégué chargé des Comptes publics. Toutefois, ce gain est variable selon les régions.
Suppression taxe d’habitation : de grandes disparités
Si l’économie moyenne est de 590 euros, elle varie parfois beaucoup d’un département à l’autre, y compris au cœur d’une même région. En Ile-de-France, les habitants de l’Essonne ont ainsi pu gagner 735 euros dans l’Essonne, contre seulement 417 euros à Paris.
Même constat en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) : dans les Bouches-du-Rhône, les ménages ont pu économiser 714 euros, alors que dans les Hautes-Alpes, ils n’ont pu épargner que 460 euros.
En Basse - Normandie, l’écart est quasi inexistant : le gain moyen s'élève à 437 euros contre 441 euros sur l’ensemble de la Normandie, détaille France Bleu.
Pour rappel, la réforme de cet impôt local s’effectue selon un calendrier fiscal bien défini. Un dégrèvement sera appliqué par étapes pour les 20% de foyers les plus aisés (30% en 2021 puis 65% en 2022), jusqu’en 2023. Comme l’indique le site le ministère de l’Économie, "en 2023, plus aucun foyer ne paiera de taxe d’habitation sur sa résidence principale".
https://www.economie.gouv.fr/particuliers/taxe-habitation