Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"Non, nous ne reviendrons pas sur les baisses d’impôts décidées depuis 2017", affirmait récemment Bruno Le Maire, dans les colonnes du Parisien, dont Le Figaro reprend les informations. "Le président de la République est très clair sur ce point. Nous n'augmenterons pas les impôts. Les propositions ont fleuri ces dernières semaines, mais nous les avons toutes refusées", a encore ajouté le ministre de l’Economie, qui s’est également attardé sur les aides décidées par l’Etat pour lutter contre l’épidémie de coronavirus CoVid-19. Celle-ci, ce n’est un secret pour personne, a entraîné une grave crise économique…
"Les aides de l'État, comme le chômage partiel, les exonérations de charges et le fonds de solidarité représentent 86 milliards d'euros de dépenses. Les prêts garantis par l'État s'élèvent à 130 milliards d'euros. Ce soutien à l'économie tricolore est le plus important depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais ces dépenses sont des investissements sur le capital humain et matériel de notre pays et lui permettront de repartir très rapidement", a donc tenu à rappeler le ministre.
Une nouvelle taxe, malgré les déclarations et promesses de Bruno Le Maire ?
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement insiste sur sa volonté de ne pas alourdir l’assiette fiscale des Françaises et des Français - du moins, pas de façon directe comme l’a déjà expliqué Planet. En août dernier, le locataire de Bercy tenait déjà la même ligne, note le quotidien local Midi Libre : "Il y a un principe absolu : nous n'augmenterons aucun impôt, nous garantirons les baisses d’impôts qui ont été promises aux Français." Et force est de constater que l’exécutif a effectivement tenu sa promesse. Plusieurs baisses d’impôts auront eu lieu au cours du quinquennat d’Emmanuel Macron, qui a aussi fait le pari de supprimer certaines taxes.
Hélas pour le président, il ne décide pas de tout à ce sujet. Et certains contribuables pourraient malheureusement en faire les frais, rapporte Ouest-France…
Impôts : mauvaise surprise pour certains Français
En effet, indique Ouest-France, une nouvelle taxe approche pour les habitants de Loire-Atlantique. Elle concernera les propriétaires - aussi bien les ménages que les entreprises - et sera prélevée par l’Agence foncière locale, chargée d’acheter des terrains pour les collectivités. Son instauration, il faut le dire, a fait l’objet d’une controverse. La métropole de Nantes s’y est opposée…
Pour autant, poursuit le quotidien régional, "il n’y avait guère de surprise, c’est acté". Le nouvel impôt, une "taxe spéciale d’équipement" (TSE), entrera en vigueur dès l’année prochaine. En tout et pour tout, elle devrait coûter entre 3 et 7 euros annuels - un montant modéré, donc - aux contribuables Français qui devront la payer. "Le montant sera acceptable pour les entreprises, avec nombre d’exonérations", a d’ailleurs insisté la présidente de l’Agence foncière, Danielle Cornet.
Faut-il s’inquiéter plus largement de la création de ce nouvel impôt ?
Nantes métropole, qui a décidé de quitter l’Agence foncière à la suite du vote de la nouvelle taxe spéciale d’équipement, juge ce choix dangereux, compte tenu du contexte sanitaire et économique actuel. "Une taxe, ça ne tombe jamais au bon moment. L’Agence foncière est un outil indispensable pour la relance économique", affirmait en effet Maurice Perrion (UDI), président de l’Association des maires de Loire-Atlantique, dans les colonnes de Presse Océan, dont les propos sont repris par Ouest-France.
Pour rappel, précise le site du gouvernement impot.gouv.fr, "les taxes spéciales d'équipement constituent des taxes additionnelles aux deux taxes foncières (sur les propriétés bâties et non bâties), à la taxe d'habitation et à la cotisation foncière des entreprises".