Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
- 1 - Impôts : quel sera le nouveau barème en 2023 ?
- 2 - Impôts 2023 : pourquoi les contribuables vont moins payer
- 3 - Impôts 2023 : nouvelle déclaration obligatoire pour les propriétaires
- 4 - Impôts 2023 : quel est cet abattement spécial pour les plus de 65 ans ?
- 5 - Un abattement qui s'applique déjà aux invalides
- 6 - Impôts 2023 : comment l'abattement fonctionne-t-il ?
- 7 - Impôts 2023 : un versement de 624 euros dès le 16 janvier ?
- 8 - Impôts 2022 : qui est concerné par le prélèvement du 26 septembre ?
- 9 - Impôts 2022 : 6 millions de foyers remboursés en septembre
- 10 - Impôts 2022 : comment corriger sa déclaration de revenus ?
- 11 - Impôts 2022 : le fisc va rembourser 13 millions de foyers
- 12 - Impots 2022 : serez-vous remboursé ce 21 juillet ?
- 13 - Impôts 2022 : vous pouvez déclarer vos revenus dès ce 7 avril
- 14 - Impôts : combien devez-vous gagner pour ne pas le payer ?
- 15 - Déclaration d'impôts 2022 : les principaux revenus préremplis
- 16 - Impôts : les 3 arnaques à déjouer quand vous déclarez vos revenus
- 17 - Impôts 2022 : comment échapper aux pénalités de retard ?
- 18 - Impôts 2021 : allez-vous toucher un trop-perçu ?
- 19 - Que faire pour être remboursé ?
- 20 - Top départ pour la taxe d'habitation
- 21 - Impôts 2021 : derniers jours pour remplir votre déclaration !
- 22 - Une nouvelle application mobile
- 23 - Une déclaration automatique simplifiée
- 24 - Des frais de télétravail exonérés jusqu'à 550 euros
- 25 - Attention à cette case précochée
- 26 - "Si le dispositif ne leur est plus favorable, nous leur disons également"
- 27 - Cette case que vous avez tout intérêt à cocher
- 28 - Impôts 2022 : vous pouvez déclarer vos revenus dès ce 7 avril
- 29 - Impôts : combien devez-vous gagner pour ne pas le payer ?
- 30 - Impôts : les 3 arnaques à déjouer quand vous déclarez vos revenus
- 31 - Impôts 2021 : allez-vous toucher un trop-perçu ?
- 32 - Que faire pour être remboursé ?
- 33 - Top départ pour la taxe d'habitation
- 34 - Impôts 2021 : derniers jours pour remplir votre déclaration !
- 35 - Une nouvelle application mobile
- 36 - Une déclaration automatique simplifiée
- 37 - Des frais de télétravail exonérés jusqu'à 550 euros
- 38 - Attention à cette case précochée
- 39 - "Si le dispositif ne leur est plus favorable, nous leur disons également"
- 40 - Cette case que vous avez tout intérêt à cocher
Impôts : quel sera le nouveau barème en 2023 ?
C'est désormais officiel, le barème de l’impôt sur le revenu sera revalorisé de 5,4% en 2023. En effet, afin de contenir les effets de l'inflation sur le niveau d'imposition des contribuables français, la loi de finances pour 2023 relève donc les tranches du barème de l'impôt applicable sur les revenus perçus en 2022 à hauteur de 5,4% soit un taux près de 4 fois plus élevé que celui de cette année.
"Il est proposé d’indexer le barème de l’impôt sur le revenu applicable aux revenus de l’année 2022 dans les mêmes proportions que l’inflation, afin de maintenir un niveau d’imposition identique à revenus stables en euros constants. En l’absence d’une telle indexation, les impôts des Français auraient augmenté de l’ordre de 6,2 milliards d'euros".
Revenus | Taux d'imposition |
Jusqu'à 10 777 € | 0% |
De 10 777 € à 27 478 € | 11% |
De 27 478 € à 78 570 € | 30% |
De 78 570 € à 168 994 € | 41% |
Plus de 168 994 € | 45% |
Impôts 2023 : pourquoi les contribuables vont moins payer
Enfin une bonne nouvelle pour les contribuables français ! Ils seront nombreux à payer moins d'impôts en 2023. En cause, la réindexation du barème de l'impôt sur le revenu qui sera indexé sur l'inflation et sera revalorisé de 5,3% en 2022. "La revalorisation sera calée sur le niveau d'inflation de 2022, autour de 5%. Les Français ne paieront pas plus d'impôts du fait de l'inflation", avait déjà annoncé Bruno Le Maire le 1er septembre dernier auprès des Echos. Finalement, comme le rapporte Le Monde, Bercy a dévoilé ses prévisions économiques dans le cadre du projet de loi de finances 2023 et a révisé sa prévision d'inflation pour l'année 2022 à 5,3% contre 5% attendus en juillet, à 4,2% contre 3,2% pour 2023. En pratique, cela signifie donc que les tranches d'imposition toutes (0%, 11%, 30%, 41% et 45%) seront toutes réévaluées de 5,3%, au printemps 2023 lau moment de la déclaration de revenusdes contribuables.
Impôts 2023 : nouvelle déclaration obligatoire pour les propriétaires
Tous les propriétaires sont soumis à une nouvelle obligation déclarative en 2023. Comme le précise le site du Service public, "à partir du 1er janvier et jusqu'au 30 juin 2023 inclus, tous les propriétaires de biens immobiliers à usage d'habitation (...) doivent déclarer l'occupation de leurs logements". Ces derniers doivent le faire sur l'espace "Gérer mes biens immobiliers" du site impots.gouv.fr.
34 millions de propriétaires concernés
Alors pourquoi une nouvelle obligation de délcaration pour les propriétaires ? Selon la communication gouvernementale, en raison de la suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales à partir de 2023, "afin de déterminer précisément les propriétaires encore redevables de la taxe d’habitation (résidence secondaire, logement locatif) ou de la taxe sur les logements vacants, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) demande à tous les propriétaires d’une résidence principale, secondaire ou d’un logement loué, d’effectuer une déclaration supplémentaire à l’administration fiscale avant le 1er juillet 2023".
Cette nouvelle déclaration d’occupation des logements à effectuer par les propriétaires est prévue par la loi de finances pour 2020. D’après la DGFIP,34 millions de propriétaires sont concernés pour 73 millions de locaux à usage d’habitation en France.
Impôts 2023 : quel est cet abattement spécial pour les plus de 65 ans ?
Vous avez plus de 65 ans ? Bonne nouvelle, v ous pouvez bénéficier d'un abattement spécial sur vos revenus touchés en 2022, qui s'applique pour les impôts 2023. Comme l'explique Le Particulier, cet abattement a été revalorisé à 5,4% pour cette année, ce qui donne :
- 2 620 euros pour les personnes âgées de 65 ans dont le revenu net imposable ne dépasse pas 26 400 euros
- 1 310 euros pour les contribuables dont le revenu net global est compris entre 16 410 euros et 26 400 euros
Abattement pour les plus de 65 ans : comment faire ?
Attention, cet abattement ne s'applique pas si vous déclarez plus de 26 400 euros de revenu net imposable et il ne peut pas être cumulé avec celui pour les personnes invalides. Si vous vivez en couple et que vous avez tous les deux 65 ou plus, alors vous bénéficiez d'un abattement doublé, puisque celui-ci s'applique pour chaque personne du foyer qui respecte les conditons de ressources, ajoute le site. Vous n'avez rien à faire,le fisc déduit l'abattement de lui-même.
Un abattement qui s'applique déjà aux invalides
Le même abattement s'applique, peu importe leur âge, àtous les contribuables qui sont considérés comme invalides.Le Particulier rappelle qu'il faut bénéficier "d'une pension militaire d'invalidité pour une incapacité d'au moins 40%, d'une pension d'invalidité pour un accident du travail d'au moins 40%, ou [être] titulaire d'une carte 'mobilité inclusion' portant la mention 'invalidité' pour une incapacité d'au moins 80%". Ainsi, les personnes invalides peuvent bénéficier de l'abattement pour l'imposition des revenus de l'année au cours de laquelle ils ont fait la demande de la carte d'invalidité à la mairie de leur domicile.
Impôts 2023 : comment l'abattement fonctionne-t-il ?
Attention, cet abattement ne s'applique pas si vous déclarez plus de 26 400 euros de revenu net imposable et il ne peut pas être cumulé avec celui pour les personnes invalides. Si vous vivez en couple et que vous avez tous les deux 65 ou plus, alors vous bénéficiez d'un abattement doublé, puisque celui-ci s'applique pour chaque personne du foyer qui respecte les conditons de ressources, ajoute le site. Vous n'avez rien à faire,le fisc déduit l'abattement de lui-même.
Impôts 2023 : un versement de 624 euros dès le 16 janvier ?
Ce lundi 16 janvier,9 millions de ménages vont recevoir une avance sur les crédits et réductions d’impôt dont ils peuvent bénéficier pour 2022. Le virement sera en moyenne de 624 euros. Les contribuables concernés par ce virement bancaire sont ceux employant un salarié à domicile, ayant eu des frais de garde d’enfants ou d’hébergement en Ehpad, ou ayant réalisé des investissements locatifs par exemple. Si vous avez fait des dons aux œuvres de charité ou à des partis politiques en 2022, ils ouvrent également droit à cette avance financière selon La Dépêche. "Cette avance, versée en une fois, correspond à 60% du montant total des réductions et crédits d’impôt concernés, déclarés au printemps 2022 au titre des dépenses réalisées en 2021", précise dans un communiqué du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.
Impôts 2022 : qui est concerné par le prélèvement du 26 septembre ?
Si le montant du prélèvement à la source réalisé sur vos revenus de 2021 est inférieur à celui calculé à partir de votre déclaration de revenus effectuée en 2022, vous allez devoir régler la différence sdès ce lundi 26 septembre. En effet, le prélèvement va intervenir lundi pour tous les contribuables qui avaient encore un montant dû sur leur avis d'imposition, mais également pour ceux qui ont bénéficié en janvier 2022 d'une "avance de réduction ou de crédit d'impôt trop importante", selon la direction générale des finances publiques (DGFP).
Concernant le déroulé du prélèvement de la somme, ?si le montant "est inférieur ou égal à 300 euros", ce sera en une fois, ce lundi 26 septembre. En revanche, sachez que si le montant est supérieur à ce seuil, alors le paiement vous sera débité en quatre fois : le premier quart ce lundi, puis le 27 octobre, le 25 novembre et le 27 décembre 2022.
Impôts 2022 : 6 millions de foyers remboursés en septembre
L'administration fiscale va rembourser environ 6,2 millions de foyers en septembre prochain, selon Les Echos. Ce versement fait suite à la suppression de la redevance télé (138 euros par an en métropole et de 88 euros dans les départements d'outre-mer), actée lors du projet de loi de finances rectificatives du mois d'août.
Tous les contribuables ne seront pas concernés : il s'agit des ménages qui ont opté pour une mensualisation de la taxe d'habitation et de la contribution pour l'audiovisuel public, toutes deux prélevées en même temps. Les personnes qui sont déjà totalement exonérées de la taxe d'habitation seront donc remboursés pour les versements supplémentaires déjà versés. Dès ce mardi 6 septembre, si vous faisiez partie des contribuables mensualisés et que vous n’aviez pas de taxe d’habitation à payer, les sommes qui vous ont été prévlevées en 2022 devraient donc vous avoir été remboursées. Si vous souhaitez allez vérifier sur votre compte bancaire, sachez que la transaction devrait indiquer comme émetteur "DGFIP FINANCES PUBLIQUES" avec comme initulé de virement "REMB. EXCD. IMPOT" précédée du numéro de contrat, précise le site Service-public.fr.
Quant aux 20 % de foyers qui paient encore la taxe d'habitation, la somme correspondant à la redevance sera soustraite de la mensualisation à partir de cet automne.
Impôts 2022 : comment corriger sa déclaration de revenus ?
Après avoir rempli votre déclaration pour l'impôt sur le revenu de 2021, vous avez certainement reçu un mail de l'administration pour consulter votre avis et le corriger en cas de besoin. Depuis le 3 août 2022, il est ainsi possible de rectifier ses informations en ligne en se connectant à son espace personnalisé puis en cliquant sur "Accéder à la correction en ligne".
Vous pourrez ainsi renseigner certains champs parfois oubliés comme le don aux associations ou les cotisations syndicales. En revanche, impossible de rectifier une situation familiale : pour cela, il est nécessaire d'adresser au centre des impôts dont vous dépendez une déclaration papier, accompagnée "d’un courrier explicatif demandant que cette déclaration annule et remplace la déclaration en ligne".
Ce service de rectification en ligne est ouvert jusqu'au 14 décembre 2022, uniquement sur PC et non sur tablette et smartphone. Pour les déclarants en version papier, il est nécessaire de contacter directement le centre des impôts en lui adressant un courrier rectificatif. Il est également possible de poster une nouvelle déclaration avec la mention "DECLARATION RECTIFICATIVE, ANNULE ET REMPLACE".
Impôts 2022 : le fisc va rembourser 13 millions de foyers
Les Français ont commencé à recevoir leurs avis d'imposition sur les revenus de 2021 en cette fin du mois de juillet 2022. Comme chaque année depuis l'instauration du prélèvement à la source, c'est donc l'heure des comptes. L'Etat a ainsi annoncé que 10,7 millions de foyers fiscaux devaient de l'argent au fisc. Mais ils sont 13,7 millions à attendre un remboursement de l'administration.
Ces contribuables sont notamment ceux qui n'ont pas signalé une baisse importante de revenus ou qui n'ont pas déclaré la naissance d'un enfant. Résultat : leur taux de prélèvement à la source était trop élevé en 2021. Les personnes qui ont déclaré pour la première fois en 2021 des dépenses donnant droit à des réductions et crédits d’impôts (garde d’enfants, emploi d’un salarié à domicile, investissements locatifs etc.) vont également percevoir de l'argent de la part de l'Etat.
Au total, le gouvernement prévoit de rembourser 11,5 milliards d'euros et de percevoir 22,5 milliards d'euros. La régularisation sera donc plutôt à son avantage.
Impots 2022 : serez-vous remboursé ce 21 juillet ?
Vous avez payé trop d'impôts sur le revenu cette année ? Le jour du remboursement pourrait être arrivé dès ce 21 juillet. En effet, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) va rembourser les contribuables bénéficiant de réductions ou crédits d’impôt ou ayant réglés trop d’impôt par prélèvement à la source dès le 21 juillet ou le 2 août. En effet, il est possible que le prélèvement à la source effectué par le fisc ait été "supérieur au montant final de l'impôt", précise le ministère de l'Économie. Outre cet erreur dans le prélèvement à la source, il y a aussi le cas des crédits d'impôts. Dans ces cas, "une restitution de réductions ou crédits d'impôt pour certaines dépenses effectuées en 2021" va être faite. Cela concerne notamment " les dons, les dépenses d’emploi à domicile, de gardes d’enfants ou encore les investissements locatifs". Concernant le montant restitué, il est égal "au solde des réductions et crédits d’impôt auxquels le contribuable a droit, du fait de l’avance de 60 % qui peut déjà avoir été versée en janvier 2022".
Impôts 2022 : vous pouvez déclarer vos revenus dès ce 7 avril
La campagne de déclaration des impôts a commencé ! Dès ce jeudi 7 avril, les Français peuvent commencer à déclarer leurs revenus 2021. Les ménages français ont jusqu'au 31 mai pour le faire en cas de déclaration papier, et entre le 24 mai et le 8 juin pour les déclarations en ligne selon leurs départements de résidence. En effet, Bercy a décidé de repousser le délai du 19 au 31 mai et d'accorder 12 jours supplémentaires aux contribuables qui envisagent de déposer leur déclaration de revenus via le formulaire papier. En cause, les retards dans l'envoi du document prérempli à certains usagers concernés. À noter que ce report de date concerne aussi les Français résidents à l'étranger et sachez que le cachet de La Poste fait foi de l'envoi dans les délais.
Pour rappel, la déclaration en ligne de ses revenus est désormais obligatoire, sauf s'il s'agit de votre première déclaration de revenus, si le domicile du contribuable est localisé en "zone blanche" ou si vous ne disposez pas n'est d'internet ou êtes en incapacité d'effectuer la démarche en ligne.
Cette année, face à la hausse record des prix du carburant, il y aura certaines nouveautés, comme la revalorisation du barème kilométrique.
Revalorisation du barème kilométrique
En effet, face à la hausse des prix du gazole et de l'essence, le gouvernement a décidé de revaloriser de 10% ce barème pour aider "le coeur de la classe moyenne", selon le ministère de l'Économie. En pratique, les ménages français imposés pourront cette année déduire comme frais professionnels une partie de leur dépenses en carburants. Selon le gouvernement, cette mesure devrait concerner 4,3 millions de foyers déclarant leurs frais réels, dont 2,5 millions sont effectivement imposés.
En outre, sachez que la prime Macron, qui a été prolongée en 2021, sera exonérée d’impôt dans la limite de 1 000 euros pour tout salarié gagnant moins de trois fois le Smic (brut), et jusqu’à 2 000 euros pour les entreprises de moins de 50 salariés ayant conclu un accord d’intéressement ou de valorisation des métiers dit de la "deuxième ligne".
Impôts : combien devez-vous gagner pour ne pas le payer ?
Comme tous les ans, certains Français n’auront pas à payer l’impôt en 2022. En effet, ne sont imposables que les travailleuses et les travailleurs qui gagnent assez d'argent pour pouvoir soutenir de telles dépenses. Bien entendu, c’est également vrai pour les inactifs, qu’il s’agisse des chômeurs, des malades de longue durée ou des retraités ayant déjà liquidé leurs droits.
Pour autant, en dessous d’un certain niveau de revenus annuels, l’administration fiscale décide d'exonérer du paiement de l'impôt certains contribuables. Pour rappel, en raison de l’inflation sur la fin de cette année 2021 les tranches du barème de l'impôt sur le revenu seront revalorisées de + 1,4% pour l’imposition des revenus perçus en 2021. Objectif : baisser l’impôt sur le revenu à payer par les contribuables et augmenter le pouvoir d’achat des Français.
Le seuil pour ne pas payer d'impôt en 2022 sera de :
- 15 547 euros pour une personne seule
- 28 616 euros pour un couple sans enfant
- 33 658 euros pour un couple avec un enfant
- 38 699 euros pour un couple avec deux enfants
- 43 741 euros pour un couple avec trois enfants
- 48 782 euros pour un couple avec quatre enfants
- 53 824 euros pour un couple avec cinq enfants.
Déclaration d'impôts 2022 : les principaux revenus préremplis
Voici la liste des principaux revenus perçus en 2021 figurant déjà sur votre déclaration de revenus 2022.
- Salaires
- Retraites
- Pensions
- Allocations de préretraite
- Allocations chômage
- Indemnités de maladie
- Revenus des placements financiers
- Rémunérations payées par chèques emploi-service universels (Cesu)
- Rémunérations financées par la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje)
- Rémunérations payées par des titres emploi simplifié agricole (Tesa)
- Rémunérations payées par l’intermédiaire du guichet unique du spectacle occasionnel (Guso),
- Plafond de déduction applicable au titre de l’épargne retraite (PER par exemple)
- Fraction déductible de CSG payée en 2021 sur les revenus du patrimoine de 2020 (revenus fonciers, par exemple)
Attention toutefois à bien vérifier ces revenus préremplis car des erreurs peuvent y figurer et vous devrez vous-mêmes les corriger.
Impôts : les 3 arnaques à déjouer quand vous déclarez vos revenus
La Direction générale des finances publiques a mis en garde les contribuables contre certaines arnaques. “Actuellement diverses escroqueries se diffusent en usurpant l'identité de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP)”, alerte sur son site l’administration fiscale. Voici les 3 escroqueries à déjouer quand vous déclarez vos revenus :
1 - Arnaque au numéro surtaxé affiché sur internet
Le service des impôts alerte avant tout sur certains sites internet qui renvoient vers des numéros surtaxés frauduleux (en 0 899…, ou 0891...) pour joindre les centres des Finances publiques. La DGFiP assure que joindre les Centres des finances publiques est gratuit et explique “mettre tout en œuvre pour les faire fermer”. Si vous souhaitez contacter les services des renseignements fiscaux pour particuliers au sujet de votre déclaration de revenus pour connapitre les cases à cocher, le fisc rappelle que les numéros à utiliser sont :
- soit des numéros de téléphone ordinaires d'appels locaux (en 01, 02, 03, 04 ou 05), qui sont ceux des centres des Finances publiques ;
- soit le numéro unique non surtaxé (prix d'un appel local) : 0 809 401 401.
2 - Usurpation de l'identité de la DGFiP auprès des entreprises
La DGFiP alerte également sur des escroqueries par courriel avec “parfois de faux formulaires en pièce jointe” qui ont pour but “d'usurper les adresses électroniques de la DGFiP” et qui “visent particulièrement les entreprises”. La DGFiP invite à être très vigilants quant au contenu des messages que vous recevez et donne les différents signes et détails qui peuvent révéler qu'il s'agit d'un message frauduleux :
- fautes d'orthographe ou de syntaxe
- demandes d'informations détaillées sur l'entreprise ou de ses coordonnées bancaires
Au moindre doute sur l’origine de ce message, il ne faut surtout pas répondre. Afin de vérifier son origine, la DGFiP précise que vous pouvez avoir accès à l'adresse électronique de votre service des impôts des entreprises (SIE) sur vos avis d’imposition ou sur la page contact de son site.
3 - Arnaque aux faux ordres de virement
La troisième escroquerie sur laquelle alerte le fisc sont les arnaques aux faux ordres de virement visant particulièrement les entreprises et qui “poussent un salarié à effectuer un virement bancaire sur un compte frauduleux, en usurpant l'identité du véritable créancier”. Les salariés qui déclarent leurs revenus sont le plus souvent contactés par “courrier, téléphone ou mail”. Ces fraudeurs privilégient l’envoi de mails qui “comprennent des RIB frauduleux en pièce jointe”. Le salarié est ainsi invité à “effectuer un virement sur des relevés d’identité bancaires frauduleux”. Selon le site impots.gouv.fr, il existe plusieurs types de fraude aux ordres de virement :
- la fraude au changement de RIB via une usurpation d'identité
- la “fraude au président / ministre”
- la fraude au “faux technicien informatique”
Afin de reconnaître ce type d’escroquerie, la DGFiP donne une nouvelle fois des astuces pour ne pas se faire piéger et savoir repérer les éléments suspects :
- l'interlocuteur est inhabituel
- la demande est inhabituelle dans son contenu (demande de virement à l'international, changement de coordonnées...)
- la forme de la demande est inhabituelle (incohérence, fautes d'orthographe ou de syntaxe, adresse de messagerie très proche de l'adresse habituelle, mais néanmoins différente...).
Impôts 2022 : comment échapper aux pénalités de retard ?
Vous n'avez pas encore rempli votre déclaration d'impôt 2022 sur les revenus 2021 ? Si vous n'avez pas déclaré vos revenus en ligne depuis le mercredi 8 juin à minuit vous êtes désormais officiellement un retardataire. Vous risquez donc à ce titre ainsi une majoration de 10%. La majoration peut même encore augmenter en cas de non régularisation. Dès que vous recevez une lettre de l'administration fiscale, la pénalité de retard monte à 20%. Au-delà de 30 jours de retard, l’amende bondira de 40%.
Comme le détaille le site du ministère de l’Économie, il existe toutefois quelques motifs vous permettant de bénéficier d'une demande de remise gracieuse pour ne pas payer de pénalité de retard :
- un décalage de la période de paiement de l'impôt
- une perte imprévisible des revenus (chômage)
- des circonstances exceptionnelles (décès du conjoint, séparation, invalidité) ou ayant occasionné des dépenses anormalement élevées (maladie)
- une disproportion entre l'importance de la dette fiscale et le niveau de revenus (accumulation d'arriérés ou rappels suite à contrôle)
"Dans le cas d’une demande concernant la majoration de 10 % suite au retard de paiement, des frais de poursuites et des intérêts moratoires dus en vertu de l'article L. 209 du livre des procédures fiscales, la demande doit être adressée au Service impôt des particuliers (SIP) ou à la trésorerie émettrice de l'avis de paiement", précise le ministère.
Impôts 2021 : allez-vous toucher un trop-perçu ?
Surveillez votre compte en banque, vous pourriez bien avoir une bonne surprise. Le remboursement des trop-perçus de l'impôt sur le revenu commence ce mardi 20 juillet. Avec la mise en place du prélèvement à la source, certains contribuables ont été prélevés de montant trop élevés par rapport au véritable revenu déclaré à l'administration fiscale ce printemps. "Cela peut être le cas si, par exemple, vos revenus ont baissé et que vous ne l'avez pas signalé à l'administration fiscale ou si vous avez tardé à déclarer la naissance d'un enfant qui vous donne droit à une demi-part supplémentaire", précise la Direction générale des finances publiques auprès de BFMTV.
Cela concerne de nombreux contribuables, riches ou moins riches, puisque l'an dernier, ce son t 14,5 millions de foyers fiscaux qui ont bénéficié de ces remboursements. Les remboursement commencent ce 20 juillet et se poursuivront ensuite le vendredi 6 août. Il y a plusieurs cas de figure dans lesquels vous pouvez avoir droit à un remboursement du fisc. "Cela peut être le cas si, par exemple, vos revenus ont baissé et que vous ne l'avez pas signalé à l'administration fiscale ou si vous avez tardé à déclarer la naissance d'un enfant qui vous donne droit à une demi-part supplémentaire", précise à titre d'exemple le fisc. Sont aussi concernés par ces remboursements les contribuables pouvant prétendre à des crédits ou des réductions d’impôts (emploi à domicile, garde d’enfants, etc).
Que faire pour être remboursé ?
Sachez que si vous êtes dans ce cas de figure, vous n'avez qu'à attendre qu'un virement provenant de "DGFIP FINANCES PUBLIQUES" apparaisse sur votre compte sous la dénomination "REMB IMPOT REVENUS". En effet, vous n'avez aucune démarche à faire tant que l'administration fiscale dispose de vos coordonnées bancaires. Dans le cas contraire, pas de panique, vous recevrez le trop-perçu de vos impôts par chèque.
Top départ pour la taxe d'habitation
Les premiers avis de taxe d'habitation seront envoyés ce mercredi 29 septembre. En pratique, c'est un mail vous informera de sa mise à disposition dans votre espace en ligne sur impots.gouv.fr. Comme l'explique le site du ministère de l'Économie, "depuis 2018, la taxe d'habitation baisse progressivement pour l'ensemble des Français". En effet, seuls 20% des Français doivent la payer aujourd'hui. "En 2021, 80% des Français ne la payent plus. Pour les 20% des ménages restants, l'allègement est de 30% en 2021. Il sera de 65% en 2022. En 2023, plus aucun foyer ne paiera de taxe d'habitation sur sa résidence principale". Attention toutefois, si vous possédez une résidence secondaire, vous continuerez à devoir payer la taxe d'habitation. À noter que ceux qui ont opté pour la mensualisation ne recevront quant à eux leur avis que vers le 20 octobre.
Mais savez-vous combien il faut gagner pour ne pas payer la taxe d'habitation ?
Voici les plafonds de revenus à ne pas dépasser selon les informations de Bercy :
- Nombre de parts : 1. Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 27 761 euros.
- Nombre de parts : 1,5. Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 35 986 euros
- Nombre de parts 2 : Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 44 211 euros
- Nombre de parts : 2,5. Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 50 380 euros.
- Nombre de parts : 3. Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 56 549 euros
- Nombre de parts : 3,5. Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 62 718 euros.
Impôts 2021 : derniers jours pour remplir votre déclaration !
Derniers jours pour remplir votre déclaration d'impôts. La campagne de déclaration de revenus qui s’était ouverte le 8 avril dernier touche bientôt à sa fin. Pour les quelques personnes encore autorisées à réaliser leur déclaration via un formulaire papier, les contribuables qui ne disposent pas d’Internet ou qui ne maîtrisent pas les outils informatiques, la date limite était fixée au 20 mai à minuit pour la déposer à leur centre des finances publiques. Pour le reste des contribuables qui déclarent leurs revenus en ligne, les dates limites pour déclarer vos revenus varient selon votre département et s'étalent jusqu'au 8 juin. Les contribuables habitant dans les départements de 01 à 19 avaient jusqu'au 26 mai alors que ceux qui vivent dans les départements de 20 à 54 ont jusqu'à minuit ce mardi 1er juin pour remplir leur déclaration d'impôt. Si vous ne le faites pas d'ici là, vous vous exposez au paiement de pénalités de retard.
Pour les départements allant du n°55 au 974/976, la date limite pour réaliser votre déclaration d'impôts est fixée au mardi 8 juin à 23h59. Ce sera le dernier délai avant d'écoper de sanctions.
Une nouvelle application mobile
Ainsi, si votre département est compris entre le 01 (Ain) et le 19 (Corrèze), vous avez jusqu’au 26 mai pour remplir votre déclaration d'impôts. Pour les départements qui vont de 20 (Corse) à 54 (Meurthe-et-Moselle), la date butoir est le 1er juin pour aller déclarer vos revenus. Enfin pour les départements allant du numéro 55 (Meuse) à 976 (Mayotte), la date limite est fixée au 8 juin 2021. Cette année pour simplifier la démarche pour les contribuables, Bercy a décidé de mettre à jour son application mobile impots.gouv. "Les usagers éligibles pourront visualiser leur déclaration automatique, ce qui constitue une avancée majeure, notamment pour les jeunes actifs", assurait notamment Bercy en mars dernier dans un communiqué. "Entièrement revue, elle apporte de meilleures performances et un plus grand confort de navigation", détaille le site du gouvernement.
Via l’application, vous aurez également la possibilité de consulter vos déclarations de revenus, mais aussi vos avis d’impôt sur le revenu, de taxe d’habitation ou encore de taxe foncière. Vous pourrez aussi régler ces derniers et vous reporter à l’historique de vos derniers paiements émis en ligne. La mise à jour de votre profil (mail, mot de passe, numéro de téléphone, options de dématérialisation) est également disponible. Outre une présentation plus moderne et plus simple pour l’utilisateur, la nouvelle application permet notamment un paiement simplifié, une connection plus sécurisée grâce à une reconnaissance faciale ou des empreintes digitales.
Une déclaration automatique simplifiée
Attention, comme le rappelle France 3, tout n’est pas possible sur l'application. Impossible par exemple de modifier son taux de prélèvement à la source, il faut se rendre dans son Espace particulier sur impots.gouv.fr.
Comme le rappelle Capital, au printemps dernier, le gouvernement avait annoncé la mise en place d'une déclaration pré-remplie simplifiée appelée déclaration simplifiée. Objectif : faciliter les démarches des 12 millions de contribuables qui doivent déclarer leurs revenus. Toutes les informations détenues par l'administration y sont pré-remplies. Si vous avez eu une naissance, adoption, recueilli un enfant majeur ou perçu une pension alimentaire, vous y êtes éligibles. Vous recevrez un mail de Bercy vous invitant à vérifier les informations sur votre espace personnel sur impot.gouv.fr. Il est très important de tout vérifier.
Des frais de télétravail exonérés jusqu'à 550 euros
Cette année avec la crise sanitaire, les frais de télétravail seront exonérés "dans la limite annuelle de 550 euros" si vous avez bénéficié du versement d’une allocation spécifique par votre entreprise. Si vous avez choisi de déduire vos frais réels, vous bénéficiez également d’une exonération d’impôt sur le revenu au titre de vos frais professionnels à hauteur de 550 euros annuels lorsque votre activité "a été exercée sous forme de télétravail à domicile".
Attention à cette case précochée
Attention en remplissant votre déclaration d'impôts 2021. Depuis 2018, les contribuables peuvent choisir la taxation des revenus de leurs placements. Comme le rappelle Mieux Vivre Votre Argent, vous pouvez donc choisir, chaque année, entre "un taux fixe de 30% (12,8% au titre du prélèvement forfaitaire unique (PFU) et 17,2% de prélèvements sociaux) et le barème progressif de l'impôt sur le revenu (IR)". Selon le site économique, le choix s'adapte aux revenus et au niveau d'imposition de chacun. Impossible, donc, de dire quel est le meilleur sans étudier chaque situation précise.
Selon le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance, plus de huit millions de personnes concernées n'ont pas coché la case "2OP" alors que cela leur aurait été bénéfique. Par ailleurs, 10% de ces contribuables auraient pu économiser au moins 120 euros. Lors de leur conférence de presse 2021, Bercy précisait : "Dans la déclaration en ligne (NDLR : de l'année 2020), nous informions les usagers éligibles à l'imposition au barème dans les cas où ils oubliaient de cocher la case 2OP. Ils pouvaient corriger autant de fois qu'ils revenaient sur leur déclaration en ligne".
"Si le dispositif ne leur est plus favorable, nous leur disons également"
Dans des propos rapportés par Mieux Vivre Votre Argent, Bercy précise que la case 2OP est cochée par défaut pour celles et ceux qui ont choisi cette option l'année dernière, afin d'éviter les oublis. "Et si le dispositif ne leur est plus favorable, nous leur disons également", précise-t-on. Vous pouvez donc vous baser sur les conseils du fisc pour laisser ou non cette case cochée, que votre déclaration se fasse au format numérique ou papier. En ligne, vous pouvez trouver cette case "sur l'écran de Résumé-Signature, à côté du montant de l'impôt".
Cette case que vous avez tout intérêt à cocher
Plus de 225 millions d’euros d’économie. Voici la somme qu’auraient pu réaliser 8,1 millions de foyers fiscaux l’an dernier, s’ils avaient pris la peine de cocher la case 2OP, sur la déclaration d’impôt, selon les estimations du site Le Revenu.
En effet, cette case, qui passe souvent inaperçue, peut vous faire payer moins d’impôts que prévu. Au lieu du prélèvement forfaitaire unique (PFU ou "flat tax") de 30% dont 17,2% de prélèvements sociaux, elle permet de soumettre l’ensemble des revenus de vos placements à l’impôt progressif sur le revenu : gains des livrets bancaires, dividendes d’actions, plus-values mobilières, coupons obligataires…
En 2019, 20% des foyers fiscaux n’ont pas pris la peine de cocher cette case. Ils y avaient pourtant tout intérêt. C’est ce que révèle une publication du Journal officiel du 25 février dernier, éditée dans le cadre d’une réponse ministérielle. Dans le cadre du droit à l’erreur, le ministère de l’Action et des comptes publics invite les contribuables n’ayant pas choisi l’imposition au barème en 2019 à rectifier le tir en "formulant une demande depuis leur espace sécurisé sur impots.gouv.fr.
Impôts 2022 : vous pouvez déclarer vos revenus dès ce 7 avril
La campagne de déclaration des impôts a commencé ! Dès ce jeudi 7 avril, les Français peuvent commencer à déclarer leurs revenus 2021. Les ménages français ont jusqu'au 19 mai pour le faire en cas de déclaration papier, et e ntre le 24 mai et le 8 juin pour les déclarations en ligne selon leurs départements de résidence. Cette année, face à la hausse record des prix du carburant, il y aura certaines nouveautés, comme la revalorisation du barème kilométrique.
Revalorisation du barème kilométrique
En effet, face à la hausse des prix du gazole et de l'essence, le gouvernement a décidé de revaloriser de 10% ce barème pour aider "le coeur de la classe moyenne", selon le ministère de l'Économie. En pratique, les ménages français imposés pourront cette année déduire comme frais professionnels une partie de leur dépenses en carburants. Selon le gouvernement, cette mesure devrait concerner 4,3 millions de foyers déclarant leurs frais réels, dont 2,5 millions sont effectivement imposés.
En outre, sachez que la prime Macron, qui a été prolongée en 2021, sera exonérée d’impôt dans la limite de 1 000 euros pour tout salarié gagnant moins de trois fois le Smic (brut), et jusqu’à 2 000 euros pour les entreprises de moins de 50 salariés ayant conclu un accord d’intéressement ou de valorisation des métiers dit de la "deuxième ligne".
Impôts : combien devez-vous gagner pour ne pas le payer ?
Comme tous les ans, certains Français n’auront pas à payer l’impôt en 2022. En effet, ne sont imposables que les travailleuses et les travailleurs qui gagnent assez d'argent pour pouvoir soutenir de telles dépenses. Bien entendu, c’est également vrai pour les inactifs, qu’il s’agisse des chômeurs, des malades de longue durée ou des retraités ayant déjà liquidé leurs droits.
Pour autant, en dessous d’un certain niveau de revenus annuels, l’administration fiscale décide d'exonérer du paiement de l'impôt certains contribuables. Pour rappel, en raison de l’inflation sur la fin de cette année 2021 les tranches du barème de l'impôt sur le revenu seront revalorisées de + 1,4% pour l’imposition des revenus perçus en 2021. Objectif : baisser l’impôt sur le revenu à payer par les contribuables et augmenter le pouvoir d’achat des Français.
Le seuil pour ne pas payer d'impôt en 2022 sera de :
- 15 547 euros pour une personne seule
- 28 616 euros pour un couple sans enfant
- 33 658 euros pour un couple avec un enfant
- 38 699 euros pour un couple avec deux enfants
- 43 741 euros pour un couple avec trois enfants
- 48 782 euros pour un couple avec quatre enfants
- 53 824 euros pour un couple avec cinq enfants.
Impôts : les 3 arnaques à déjouer quand vous déclarez vos revenus
La Direction générale des finances publiques a mis en garde les contribuables contre certaines arnaques. “Actuellement diverses escroqueries se diffusent en usurpant l'identité de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP)”, alerte sur son site l’administration fiscale. Voici les 3 escroqueries à déjouer quand vous déclarez vos revenus :
1 - Arnaque au numéro surtaxé affiché sur internet
Le service des impôts alerte avant tout sur certains sites internet qui renvoient vers des numéros surtaxés frauduleux (en 0 899…, ou 0891...) pour joindre les centres des Finances publiques. La DGFiP assure que joindre les Centres des finances publiques est gratuit et explique “mettre tout en œuvre pour les faire fermer”. Si vous souhaitez contacter les services des renseignements fiscaux pour particuliers au sujet de votre déclaration de revenus pour connapitre les cases à cocher, le fisc rappelle que les numéros à utiliser sont :
- soit des numéros de téléphone ordinaires d'appels locaux (en 01, 02, 03, 04 ou 05), qui sont ceux des centres des Finances publiques ;
- soit le numéro unique non surtaxé (prix d'un appel local) : 0 809 401 401.
2 - Usurpation de l'identité de la DGFiP auprès des entreprises
La DGFiP alerte également sur des escroqueries par courriel avec “parfois de faux formulaires en pièce jointe” qui ont pour but “d'usurper les adresses électroniques de la DGFiP” et qui “visent particulièrement les entreprises”. La DGFiP invite à être très vigilants quant au contenu des messages que vous recevez et donne les différents signes et détails qui peuvent révéler qu'il s'agit d'un message frauduleux :
- fautes d'orthographe ou de syntaxe
- demandes d'informations détaillées sur l'entreprise ou de ses coordonnées bancaires
Au moindre doute sur l’origine de ce message, il ne faut surtout pas répondre. Afin de vérifier son origine, la DGFiP précise que vous pouvez avoir accès à l'adresse électronique de votre service des impôts des entreprises (SIE) sur vos avis d’imposition ou sur la page contact de son site.
3 - Arnaque aux faux ordres de virement
La troisième escroquerie sur laquelle alerte le fisc sont les arnaques aux faux ordres de virement visant particulièrement les entreprises et qui “poussent un salarié à effectuer un virement bancaire sur un compte frauduleux, en usurpant l'identité du véritable créancier”. Les salariés qui déclarent leurs revenus sont le plus souvent contactés par “courrier, téléphone ou mail”. Ces fraudeurs privilégient l’envoi de mails qui “comprennent des RIB frauduleux en pièce jointe”. Le salarié est ainsi invité à “effectuer un virement sur des relevés d’identité bancaires frauduleux”. Selon le site impots.gouv.fr, il existe plusieurs types de fraude aux ordres de virement :
- la fraude au changement de RIB via une usurpation d'identité
- la “fraude au président / ministre”
- la fraude au “faux technicien informatique”
Afin de reconnaître ce type d’escroquerie, la DGFiP donne une nouvelle fois des astuces pour ne pas se faire piéger et savoir repérer les éléments suspects :
- l'interlocuteur est inhabituel
- la demande est inhabituelle dans son contenu (demande de virement à l'international, changement de coordonnées...)
- la forme de la demande est inhabituelle (incohérence, fautes d'orthographe ou de syntaxe, adresse de messagerie très proche de l'adresse habituelle, mais néanmoins différente...).
Impôts 2021 : allez-vous toucher un trop-perçu ?
Surveillez votre compte en banque, vous pourriez bien avoir une bonne surprise. Le remboursement des trop-perçus de l'impôt sur le revenu commence ce mardi 20 juillet. Avec la mise en place du prélèvement à la source, certains contribuables ont été prélevés de montant trop élevés par rapport au véritable revenu déclaré à l'administration fiscale ce printemps. "Cela peut être le cas si, par exemple, vos revenus ont baissé et que vous ne l'avez pas signalé à l'administration fiscale ou si vous avez tardé à déclarer la naissance d'un enfant qui vous donne droit à une demi-part supplémentaire", précise la Direction générale des finances publiques auprès de BFMTV.
Cela concerne de nombreux contribuables, riches ou moins riches, puisque l'an dernier, ce son t 14,5 millions de foyers fiscaux qui ont bénéficié de ces remboursements. Les remboursement commencent ce 20 juillet et se poursuivront ensuite le vendredi 6 août. Il y a plusieurs cas de figure dans lesquels vous pouvez avoir droit à un remboursement du fisc. "Cela peut être le cas si, par exemple, vos revenus ont baissé et que vous ne l'avez pas signalé à l'administration fiscale ou si vous avez tardé à déclarer la naissance d'un enfant qui vous donne droit à une demi-part supplémentaire", précise à titre d'exemple le fisc. Sont aussi concernés par ces remboursements les contribuables pouvant prétendre à des crédits ou des réductions d’impôts (emploi à domicile, garde d’enfants, etc).
Que faire pour être remboursé ?
Sachez que si vous êtes dans ce cas de figure, vous n'avez qu'à attendre qu'un virement provenant de "DGFIP FINANCES PUBLIQUES" apparaisse sur votre compte sous la dénomination "REMB IMPOT REVENUS". En effet, vous n'avez aucune démarche à faire tant que l'administration fiscale dispose de vos coordonnées bancaires. Dans le cas contraire, pas de panique, vous recevrez le trop-perçu de vos impôts par chèque.
Top départ pour la taxe d'habitation
Les premiers avis de taxe d'habitation seront envoyés ce mercredi 29 septembre. En pratique, c'est un mail vous informera de sa mise à disposition dans votre espace en ligne sur impots.gouv.fr. Comme l'explique le site du ministère de l'Économie, "depuis 2018, la taxe d'habitation baisse progressivement pour l'ensemble des Français". En effet, seuls 20% des Français doivent la payer aujourd'hui. "En 2021, 80% des Français ne la payent plus. Pour les 20% des ménages restants, l'allègement est de 30% en 2021. Il sera de 65% en 2022. En 2023, plus aucun foyer ne paiera de taxe d'habitation sur sa résidence principale". Attention toutefois, si vous possédez une résidence secondaire, vous continuerez à devoir payer la taxe d'habitation. À noter que ceux qui ont opté pour la mensualisation ne recevront quant à eux leur avis que vers le 20 octobre.
Mais savez-vous combien il faut gagner pour ne pas payer la taxe d'habitation ?
Voici les plafonds de revenus à ne pas dépasser selon les informations de Bercy :
- Nombre de parts : 1. Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 27 761 euros.
- Nombre de parts : 1,5. Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 35 986 euros
- Nombre de parts 2 : Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 44 211 euros
- Nombre de parts : 2,5. Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 50 380 euros.
- Nombre de parts : 3. Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 56 549 euros
- Nombre de parts : 3,5. Revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour bénéficier d'un dégrèvement à 100% : 62 718 euros.
Impôts 2021 : derniers jours pour remplir votre déclaration !
Derniers jours pour remplir votre déclaration d'impôts. La campagne de déclaration de revenus qui s’était ouverte le 8 avril dernier touche bientôt à sa fin. Pour les quelques personnes encore autorisées à réaliser leur déclaration via un formulaire papier, les contribuables qui ne disposent pas d’Internet ou qui ne maîtrisent pas les outils informatiques, la date limite était fixée au 20 mai à minuit pour la déposer à leur centre des finances publiques. Pour le reste des contribuables qui déclarent leurs revenus en ligne, les dates limites pour déclarer vos revenus varient selon votre département et s'étalent jusqu'au 8 juin. Les contribuables habitant dans les départements de 01 à 19 avaient jusqu'au 26 mai alors que ceux qui vivent dans les départements de 20 à 54 ont jusqu'à minuit ce mardi 1er juin pour remplir leur déclaration d'impôt. Si vous ne le faites pas d'ici là, vous vous exposez au paiement de pénalités de retard.
Pour les départements allant du n°55 au 974/976, la date limite pour réaliser votre déclaration d'impôts est fixée au mardi 8 juin à 23h59. Ce sera le dernier délai avant d'écoper de sanctions.
Une nouvelle application mobile
Ainsi, si votre département est compris entre le 01 (Ain) et le 19 (Corrèze), vous avez jusqu’au 26 mai pour remplir votre déclaration d'impôts. Pour les départements qui vont de 20 (Corse) à 54 (Meurthe-et-Moselle), la date butoir est le 1er juin pour aller déclarer vos revenus. Enfin pour les départements allant du numéro 55 (Meuse) à 976 (Mayotte), la date limite est fixée au 8 juin 2021. Cette année pour simplifier la démarche pour les contribuables, Bercy a décidé de mettre à jour son application mobile impots.gouv. "Les usagers éligibles pourront visualiser leur déclaration automatique, ce qui constitue une avancée majeure, notamment pour les jeunes actifs", assurait notamment Bercy en mars dernier dans un communiqué. "Entièrement revue, elle apporte de meilleures performances et un plus grand confort de navigation", détaille le site du gouvernement.
Via l’application, vous aurez également la possibilité de consulter vos déclarations de revenus, mais aussi vos avis d’impôt sur le revenu, de taxe d’habitation ou encore de taxe foncière. Vous pourrez aussi régler ces derniers et vous reporter à l’historique de vos derniers paiements émis en ligne. La mise à jour de votre profil (mail, mot de passe, numéro de téléphone, options de dématérialisation) est également disponible. Outre une présentation plus moderne et plus simple pour l’utilisateur, la nouvelle application permet notamment un paiement simplifié, une connection plus sécurisée grâce à une reconnaissance faciale ou des empreintes digitales.
Une déclaration automatique simplifiée
Attention, comme le rappelle France 3, tout n’est pas possible sur l'application. Impossible par exemple de modifier son taux de prélèvement à la source, il faut se rendre dans son Espace particulier sur impots.gouv.fr.
Comme le rappelle Capital, au printemps dernier, le gouvernement avait annoncé la mise en place d'une déclaration pré-remplie simplifiée appelée déclaration simplifiée. Objectif : faciliter les démarches des 12 millions de contribuables qui doivent déclarer leurs revenus. Toutes les informations détenues par l'administration y sont pré-remplies. Si vous avez eu une naissance, adoption, recueilli un enfant majeur ou perçu une pension alimentaire, vous y êtes éligibles. Vous recevrez un mail de Bercy vous invitant à vérifier les informations sur votre espace personnel sur impot.gouv.fr. Il est très important de tout vérifier.
Des frais de télétravail exonérés jusqu'à 550 euros
Cette année avec la crise sanitaire, les frais de télétravail seront exonérés "dans la limite annuelle de 550 euros" si vous avez bénéficié du versement d’une allocation spécifique par votre entreprise. Si vous avez choisi de déduire vos frais réels, vous bénéficiez également d’une exonération d’impôt sur le revenu au titre de vos frais professionnels à hauteur de 550 euros annuels lorsque votre activité "a été exercée sous forme de télétravail à domicile".
Attention à cette case précochée
Attention en remplissant votre déclaration d'impôts 2021. Depuis 2018, les contribuables peuvent choisir la taxation des revenus de leurs placements. Comme le rappelle Mieux Vivre Votre Argent, vous pouvez donc choisir, chaque année, entre "un taux fixe de 30% (12,8% au titre du prélèvement forfaitaire unique (PFU) et 17,2% de prélèvements sociaux) et le barème progressif de l'impôt sur le revenu (IR)". Selon le site économique, le choix s'adapte aux revenus et au niveau d'imposition de chacun. Impossible, donc, de dire quel est le meilleur sans étudier chaque situation précise.
Selon le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance, plus de huit millions de personnes concernées n'ont pas coché la case "2OP" alors que cela leur aurait été bénéfique. Par ailleurs, 10% de ces contribuables auraient pu économiser au moins 120 euros. Lors de leur conférence de presse 2021, Bercy précisait : "Dans la déclaration en ligne (NDLR : de l'année 2020), nous informions les usagers éligibles à l'imposition au barème dans les cas où ils oubliaient de cocher la case 2OP. Ils pouvaient corriger autant de fois qu'ils revenaient sur leur déclaration en ligne".
"Si le dispositif ne leur est plus favorable, nous leur disons également"
Dans des propos rapportés par Mieux Vivre Votre Argent, Bercy précise que la case 2OP est cochée par défaut pour celles et ceux qui ont choisi cette option l'année dernière, afin d'éviter les oublis. "Et si le dispositif ne leur est plus favorable, nous leur disons également", précise-t-on. Vous pouvez donc vous baser sur les conseils du fisc pour laisser ou non cette case cochée, que votre déclaration se fasse au format numérique ou papier. En ligne, vous pouvez trouver cette case "sur l'écran de Résumé-Signature, à côté du montant de l'impôt".
Cette case que vous avez tout intérêt à cocher
Plus de 225 millions d’euros d’économie. Voici la somme qu’auraient pu réaliser 8,1 millions de foyers fiscaux l’an dernier, s’ils avaient pris la peine de cocher la case 2OP, sur la déclaration d’impôt, selon les estimations du site Le Revenu.
En effet, cette case, qui passe souvent inaperçue, peut vous faire payer moins d’impôts que prévu. Au lieu du prélèvement forfaitaire unique (PFU ou "flat tax") de 30% dont 17,2% de prélèvements sociaux, elle permet de soumettre l’ensemble des revenus de vos placements à l’impôt progressif sur le revenu : gains des livrets bancaires, dividendes d’actions, plus-values mobilières, coupons obligataires…
En 2019, 20% des foyers fiscaux n’ont pas pris la peine de cocher cette case. Ils y avaient pourtant tout intérêt. C’est ce que révèle une publication du Journal officiel du 25 février dernier, éditée dans le cadre d’une réponse ministérielle. Dans le cadre du droit à l’erreur, le ministère de l’Action et des comptes publics invite les contribuables n’ayant pas choisi l’imposition au barème en 2019 à rectifier le tir en "formulant une demande depuis leur espace sécurisé sur impots.gouv.fr.