Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Être bien équipé chez soi : une ristourne fiscale mais pour qui ?
Les personnes à mobilité réduite ou en perte d’autonomie ont besoin d’un logement adapté à leur situation. Pour plus de confort et de sécurité, de nombreux aménagements peuvent être réalisés simplement. Mais les travaux et les équipements adaptés représentent un coût qui peut devenir compliqué à assumer quand les besoins se multiplient. Jusqu’au 31 décembre 2020, vos dépenses réalisées pour l’installation ou le remplacement d’équipements conçus pour l’accessibilité du logement aux personnes âgées ou handicapées peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt(1). Les propriétaires, mais aussi les locataires et les occupants à titre gratuit peuvent en faire la demande si le logement concerné fait office d’habitation principale.
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Les travaux doivent cependant être réalisés par la même entreprise qui fournit les équipements. S’il est accepté, le crédit peut ensuite couvrir 25 % du montant des dépenses, dans une limite de 5 000 euros pour une personne seule, et 10 000 euros pour un couple sous le même foyer fiscal(2). Des majorations peuvent aussi être appliquées si le bénéficiaire du crédit a des personnes à charge. Il est à noter que si le montant du crédit dépasse celui de l’impôt dû, l’excédent vous est restitué. Pour bénéficier de cette aide, il vous suffit de déclarer vos dépenses dans l’année et de les justifier à l’aide des factures et des attestations de travaux.
Être bien équipé chez soi : ce que vous devez privilégier
Les seuls travaux et équipements concernés par ce crédit d’impôt sont ceux qui facilitent la vie des personnes âgées et à mobilité réduite. Comme il ne couvre qu’une partie réduite des dépenses, selon un plafond relativement modeste, il est important de considérer les équipements à installer en priorité. Installer sur le sol et dans les escaliers des surfaces anti-antidérapantes peut prémunir des chutes et des glissades, notamment dans la salle de bain.
Pour les personnes les plus fragiles, une salle de bain avec une cabine de douche adaptée est d’ailleurs conseillée. Afin de se lever sans difficulté, la pose de barres d’appui à proximité des toilettes est aussi fortement recommandée.
Pour les logements disposant de plusieurs étages, l’installation d’un monte-escalier peut grandement faciliter la vie des personnes qui ont des douleurs aux genoux ou des difficultés respiratoires. La hauteur des meubles doit aussi être assez élevée pour éviter les mouvements superflus et les maux de dos. Les accès doivent être dégagés pour éviter tout risque de collision ou de chute.
De façon générale, l’habitation doit s’adapter au profil de l’occupant et répondre au mieux à sa perte d’autonomie, pour lui permettre de bien vivre sans avoir besoin d’une assistance constante, dans un environnement sûr et confortable.
En vidéo - Une communication à la carte pour le gouvernement