De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Leur investissement a tourné au désastre. Un couple, qui s'était installé dans une maison à Gevrey-Chambertin, petit village de Bourgogne-Franche-Comté, pensait avoir fait une bonne affaire en achetant un bien en viager libre. Après avoir versé une somme au départ, depuis 2001, il payait ainsi une rente de 263 euros par mois à la propriétaire, résidant à Saint-Jean-de-Monts, en Vendée.
Or, tout bascule en septembre dernier. Le dernier virement envoyé par le couple n'est pas autorisé par la banque. L'homme comprend aussitôt que la vieille dame a dû décéder. Pourtant, personne ne les a informés. En menant quelques recherches, ils ne s’attendaient certainement pas à découvrir le pot aux roses…
Viager : la propriétaire était décédée depuis 4 ans !
La propriétaire était bien décédée, mais depuis quatre ans déjà, a confié le couple à Ouest France.
Cela correspond donc à 48 échéances, soit 12 000 euros, que le couple tente dès lors de retrouver grâce au notaire. D’après l'Office notarial en charge de l'affaire, aucun document ne leur avait été transmis concernant cette vente en viager. L’argent affluait alors sur le compte en banque. Le notaire de la défunte, qui s’occupe de la succession, s’est ensuite rendu compte de la situation quand, en octobre 2020, la banque lui transfère plus de 7 000 euros "alors que les comptes avaient été clôturés en 2018". Ce dernier n’a pourtant, selon le couple, jamais répondu à ses appels, ni donné d'explications.
Il reconnaît auprès de Ouest Franc e qu'il aurait dû "prendre le temps d'appeler le couple" et qu'il n'avait "jamais eu l'intention de lui nuire". Les conjoints ont d’ailleurs pu récupérer leur argent en début d’année. Pour ne pas se retrouver dans ce type de situation, pensez donc à demander des certificats de vie au propriétaire, de temps à autre.