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Selon que vous soyez une cigale ou une fourmi chacune de ces solutions à ses avantages, la chute actuelle des prix immobiliers jouant plutôt en faveur de l’achat.
- Conjoncture : elle est plutôt favorable aux acheteurs car les prix baissent. Le secteur subit notamment le durcissement de la fiscalité. Sous l’ère Sarkozy la durée d’exonération de plus-value immobilière est passée de 15 à 30 ans. Par ailleurs, la flambée de la fiscalité locale et celle de l’énergie ont fait grimper la note pour les propriétaires. Résultat, certains d’entre eux ne peuvent plus assumer les charges. Alors ils vendent.
- Commodité : à moins d’être casanier ou d’aimer passionnément sa région de villégiature, l’avantage est plutôt à la location. Louer sa résidence secondaire, c'est rester libre. Libre de changer de point de chute si on le désire. Libre de filer si le plan d’occupation des sols change et que les bulldozers agrémentent votre coin de campagne d’un joli lotissement. Libre de louer plus grand ou plus petit selon l’évolution de sa cellule familiale ou l’état de sa trésorerie.
- Charges : Louer une maison de campagne, c’est éviter un certain nombre des charges qu’un propriétaire doit financer : taxe foncière, réparations, toitures... En revanche, la taxe d’habitation demeurera à votre charge comme les factures d'eau, d'électricité, et de chauffage.
Coté bail, la location d’une résidence secondaire obéit aux mêmes règles que celles d’une résidence principale. Il est préférable de se rendre chez un professionnel pour établir la durée, le montant du loyer, ses modalités de réévaluation et la durée du préavis de départ. Attention : la souscription d’une multirisque habitation est requise.
- Financement : louer entraîne un effort financier moins important qu’une acquisition en bonne et due forme. Sauf à disposer d’un apport financier important, le montant des loyers sera généralement inférieur à celui des échéances d’emprunt. La différence peut être placée et deviendra donc productive d’intérêts.
Toutefois, la baisse actuelle du prix des résidences secondaires et le niveau plancher (ça ne durera pas) des taux d’emprunts (environ 3% sur 15 ans) pèsent en faveur de l’achat.
- Patrimoine : aucun doute, si vous vous projetez sur le long terme, l’achat est la solution à privilégier.
Devenir propriétaire d’une résidence secondaire tient à se doter d’une cagnotte qu’il sera possible d’arbitrer en cas de difficulté financière. Enfin être propriétaire, c’est se donner la possibilité de louer durant quelques semaines à la belle saison pour obtenir un complément de revenus.
A noter que, confrontés à l’impossibilité d’acheter en centre ville où le prix au m2 dépasse fréquemment les 5 000 euros, certains ménages préfèrent acheter une maison de campagne et rester locataire de leur résidence principale. Cette acquisition permet aussi d’économiser sur le budget vacances.
- Fiscalité : Acheter sa résidence secondaire n’offre pas d’avantages fiscaux particuliers, à moins qu’il s’agisse d’un investissement locatif.
La location occasionnelle de la résidence secondaire implique l’imposition des revenus dans la catégorie de la location meublée non professionnelle.
Contrairement à la résidence principale, les dépenses de grosses réparations et d’améliorations ne permettent pas de profiter de certaines réduction d’impôts.
De ce point de vue, la location est beaucoup plus intéressante puisque la facture se limite à la taxe d’habitation et aux charges courantes. Le reste incombant au propriétaire.
- Comment repérer le bien idéal ? En se fixant un budget, puis en repérant une ère facilement accessible depuis l’endroit où vous habitez. Conseil : évitez un endroit à plus d’une heure de route si vous voulez en profiter tous les week-end.