Yannick Neuder est un nom quasi inconnu des Français comme il l'était des médias. Et pourtant il vient d'être nommé au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en renfort de...
Un achat immobilier est conditionné par la valeur du bien et les conditions permettant de le financer. Dans les deux cas, les acquéreurs profitent actuellement d’une conjoncture exceptionnelle.
En ce début 2013, le taux d'intérêt moyen des prêts immobiliers se situe autour de 3,30% sur 15 ans et de 3,50% sur 20 ans. En un an, il a chuté de 1%, notamment en raison de la baisse du rendement des OAT à 10 ans sur lesquelles la plupart des prêts immobiliers (à taux fixe) sont référencés.
Emprunter à moins de 3% sur 15 ans
A condition d’apporter des garanties financières sérieuses, certains courtiers notent qu’il est aujourd’hui possible d’emprunter à moins de 3% sur 15 ans. Jamais le prix de l’argent n’a jamais été aussi bon marché depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale !
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, certaines banques consentent des décotes supplémentaires pour tenir leurs objectifs de production. Avec la crise, les emprunteurs sont plus frileux et la production de prêts a baissé de 30% en 2012. Aussi certaines enseignes multiplient-elles les œillades commerciales.
De meilleurs taux en province
Résultat, selon le courtier Meilleurtaux, il est possible de décrocher un taux à 2,40% sur 15 ans et à 2,75% sur 20 ans dans une ville comme Strasbourg.
Ce qui est vrai dans l’Est de la France l’est également dans des villes comme Marseille, Bordeaux, Paris et Montpellier, etc. A Toulouse ou à Lille, par exemple, avec un bon dossier on peut dénicher des prêts sous la barre des 3%.
Revenus supérieurs à 4 000 euros : un meilleur taux
Pour obtenir un prêt à taux cassé, le meilleur profil est celui d’un emprunteur disposant de revenus supérieurs à 4 000 euros (5 200 euros en Ile-de-France) nets/mois et d’un apport de plus de 50 000 euros, indique le courtier Empruntis.
A ces conditions de financement ultra compétitives, s’ajoutent des prix immobiliers orientés à la baisse, exception faire du microcosme parisien où le prix moyen au m2 atteint le niveau stratosphérique de 8 440 euros.
Paris 8 500 euros le m2
Toutefois, selon la FNAIM, une légère hausse s’est amorcée fin 2012 dans la capitale. Selon les notaires, les prix des appartements anciens devraient se stabiliser en moyenne autour de 8 500 euros le m2 en 2013.
Dès que l’on s’éloigne du cœur de Paris, les prix entament leur ressac. C’est le cas en Grande Couronne (- 0,9%). Les tarifs de l’immobilier ancien se situent désormais à 3 130 euros contre 4 450 euros en Petite Couronne.
Moyenne nationale : -1,1% en 2012
En moyenne nationale, les prix des logements anciens ont baissé de 1,1% en 2012, dont - 0,7 % pour les appartements et - 1,3 % pour les maisons, indique la Fnaim. Les tarifs pourraient flancher de 5% supplémentaires en 2013.
Selon les notaires, c’est à Caen, Strasbourg, Rouen, Metz et Limoges que le prix des appartements anciens a le plus reculé en 2012. Metz enregistre la baisse la plus spectaculaire : - 8%.
Logements anciens : des baisses jusqu'à 6%
En ce qui concerne les maisons anciennes, les records de baisse ont été enregistrés à Orléans, au Havre, à Nancy et à Brest avec des ristournes comprises entre – 4 et – 6%.
En 2013, les notaires estiment que les prix chuteront à nouveau de 10% dans les régions françaises les moins "dynamiques". Ce sera le moment idéal pour faire de bonnes affaires…