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L’association Locations Vacances direct particuliers a alerté les vacanciers d’une arnaque bien ficelée concernant le site de location "ski-zen.com", fermé depuis le 1er décembre dernier. Il s’avère que le faux site de réservation de vacances proposait des locations à des prix plus qu’attractifs accompagnée d‘un rabais de 10% "pour toute réservation en ligne depuis ce site", indique l'association LVP. Problème : ces locations n’existaient pas sur ce site.
En effet, Ski-zen reprenait des annonces publiées sur d'autres sites comme Airbnb ou Abritel, pour les commercialiser à ses dépens, et ce, sans l’autorisation des propriétaires. Sur les descriptifs de ces locations tout était identique, que ce soit les photos ou les textes de présentation.
Ce n'est pas tout. Les dates flexibles et les prix plus qu’attractifs ne correspondaient malheureusement pas à ceux précisés sur les réels sites de location de vacances. Pourtant, "ski-zen.com" avait de quoi paraître crédible, se présentant comme "une société réellement enregistrée au Luxembourg depuis le 13/03/03 avec une bonne réputation sur internet", indique le président de l’association.
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La date et les prix différenciaient des biens mis en location par les propriétaires
Pour alerter sur l’arnaque, le président et fondateur de LVP, a émis une alerte sur la page de l'association mais également sur Facebook : "Ces contenus, ainsi que les témoignages des premières victimes sur le site "signal-arnaques.com", ont été immédiatement mis en avant par Google sur la page indexant "Ski-zen.com", de quoi semer le doute des visiteurs de ce site", précise-t-il.
Après la mise en place de l'alerte sur la toile, l’association LVP a reçu une lettre en provenance d’un vrai cabinet d’avocat les accusant de "calomnie et diffamation". Le courrier menaçait d'uyne mise en demeure sous 48 heures et de poursuites avec dommages et intérêts suivi de frais d’astreinte de 1 000 euros par jour. Il s'est avéré que ce cabinet d'avocat n'avait absolument pas été mandaté par Ski-zen, comme l'a découvert LVP en le contactant. Le cabinet s'est d'ailleurs retourné contre la plateforme pour usurpation d'identité.