Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
La crise s’aggrave malgré les séances de pourparlers. Au total, depuis le début de la guerre en Ukraine, plus d’un million cinq-cent mille réfugiés ont quitté le pays, informait 20 minutes sur son site le 8 mars 2022. L’armée russe, écrivent nos confrères, continue d’assiéger Marioupol et de bombarder Kharkiv. Elle encercle également Kyiv. Il y a quelques jours, le dimanche 6 mars, Vladimir Poutine affirmait d’ailleurs au chef de l’Etat français qu’il obtiendrait ce qu’il souhaitait "soit par la négociation, soit par la guerre". L’occident, soucieux de ne pas laisser faire le Grand Ours, a depuis multiplié les sanctions économiques.
Seulement voilà ! Dorénavant l’exécutif s’inquiète. De telles décisions pèsent mécaniquement sur l’économie de l’Europe entière et donc aussi sur celle de la France. En outre, les mesures décidées par les pays de l’Ouest pourraient - vont très probablement - faire l’objet de contre-sanctions potentiellement brutales, elles aussi, pour les populations concernées. C’est d’autant plus vrai qu’entre l’Union européenne et la Russie s’est noué une relation d’interdépendance économique forte. Ce que n’a évidemment pas manqué de remarquer le gouvernement.
Guerre en Ukraine : Matignon planche sur un plan de résilience économique et social
En témoignent en effet les exigences d’Emmanuel Macron, qui a demandé à son Premier ministre de préparer un plan de résilience économique et social, dont Planet a d’ores et déjà eu l’occasion de vous parler.
"Nous apporterons une réponse à tous les Français les plus touchés par la crise", a d’ailleurs précisé Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance. Ces réponses, a-t-il poursuivi, seront "ciblées sur ceux qui en ont le plus besoin". Et force est de constater qu’un certain nombre de concitoyens pourraient se montrer nécessiteux…
Les scénarios catastrophes prévus par Bruno Le Maire
Jean Castex n’est pas le seul à plancher sur la guerre en Ukraine. Bruno Le Maire réfléchit pour sa part aux scénarios noirs qui attendent potentiellement les Françaises et les Français, informe Le Figaro sur son site.
"Je prépare le scénario de la coupure totale, des prix qui augmentent... Il y a des incertitudes liées aux contre-sanctions qui seront décidées et que nous ne connaissons pas. La sagesse, c'est donc de préparer des scénarios", a-t-il en effet affirmé.
Le transfuge de la droite ne s’arrête d’ailleurs pas là : il évoque aussi la piste de mesures futures, telles que l’interdiction d’importation de pétrole russe. "Toutes les options sont sur la table", fait-il remarquer, non sans insister : l’un des prochains grands chantiers doit être l’indépendance de la nation française sur le plan énergétique.
Gaz, électricité… A quelle genre de hausse des tarifs fallait-il s’attendre ?
Force est de constater que l’action de l’Etat protège d’ores et déjà les Françaises et les Français. Avant même les débuts du conflit russo-ukrainien, l’exécutif annonçait le gel - temporaire, rappelons-le ! - des prix du gaz dans l’Hexagone. Initialement, le coût de ce fameux bouclier tarifaire brandi par Jean Castex était estimé à 1,2 milliard d’euros pour l’année 2022. Finalement, il est désormais budgété à au moins 10 milliards d’euros sur l’intégralité de l’année en cours.
Le plafonnement des tarifs de l’électricité ne coûte pas beaucoup moins cher : 8 milliards d’euros sont en effet engagés. Sans oublier, bien sûr, les 4 milliards dédiés au seul financement de l’indemnité inflation. "La facture totale s'élève à plus de 20 milliards d'euros sur la seule protection de nos compatriotes contre la flambée des prix de l'énergie", a ainsi rappelé l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy.