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La valeur des trackers (aussi appelés ETF) dépend de celle de l’indice qu’ils dupliquent. Avec eux, on détient par exemple l’équivalent de toutes les valeurs du CAC 40 à travers la part d’un fonds. On peut miser sur la progression globale d’un indice "socialement responsables". Ou sur celle d’un métal précieux (or, platine etc.), d’une matière première (blé, café, etc.) à travers un ETF spécialisé. Le choix est large : on recense aujourd’hui plus de 400 produits cotés à la bourse de Paris.
Trackers : les avantages de ce type de placement
Le succès de cette formule tout-en-un, tient au fait qu’elle permette à monsieur tout le monde d’acquérir un portefeuille diversifié, représentatif du marché, du pays ou du secteur économique sur lequel il a envie de réaliser un pari économique. Pas besoin d’entrer dans les détails.
Le gérant du tracker n’a pas pour objectif de battre son indice de référence. Il cherche à le répliquer aussi fidèlement que possible. Par exemple, dans le cas d’un tracker CAC 40, il mettra en portefeuille les 40 valeurs de l’indice en respectant le poids relatif des différentes actions. Comme l’aiguille d’un sismographe, la valeur du tracker évoluera ensuite dans les mêmes proportions que son sous-jacent. Si ce sous-jacent, par exemple le SBF 120, progresse de 1%, la valeur liquidative de la part s’appréciera de 1%. A l’inverse, s’il lâche 1%, le tracker reculera dans la même proportion.
En pratique, le prix de la part est souvent égal au centième du sous-jacent : ainsi lorsque le CAC 40 est à 5895 points, un tracker indexé sur cet indice cotera par exemple 58,95 s’il est au centième.
Pour les pessimistes, certains fonds permettent de parier non pas sur la hausse, mais sur la baisse du sous-jacent. Un tracker dit "Bear" délivrera une performance inverse à celle de son marché de référence. Si cet indice est, par exemple le Nikkei japonais et que celui-ci perd 1%, la valeur du tracker progressera de 1%.
Liquides, les trackers peuvent être achetés et vendus à tout moment, moyennant des frais (+ ou - 0,3%) moins élevés que des Sicav (+ ou - 2%). On peut les acquérir en direct, via un compte titre, d’un PEA ou un contrat d’assurance vie, ce qui permet de profiter d’une fiscalité attractive.
Sans date d’échéance, les ETFs sont adaptés à différentes stratégies patrimoniales. Les fonds indexés sur les indices boursiers versent aux porteurs un revenu égal à la somme pondérée des dividendes distribués par les valeurs du portefeuille. Les gains sont imposés selon la fiscalité des valeurs mobilières : PFU à 30% ou impôt sur le revenu (au choix du contribuables).
Pour les spéculateurs, existent aussi des trackers avec effet de levier. Ils augmentent l’exposition du fonds aux mouvements de marché. Avec cet effet de levier (basé sur l’endettement) les perspectives de gains progressent par multiples, par exemple X 3. Par exemple si leur indice gagne, leur valeur progressera de 3%. Le risque de perte est limité au montant initial de l’investissement.
Trackers : quels sont les risques ?
Revers de la médaille, l’investissement dans les trackers comporte des risques : le capital investi n’est pas garanti. Volatile, la valeur du tracker peut tomber sous celle du montant investi au départ. Par ailleurs, les performances des trackers ne reproduisent pas celles de leur indice à 100% (« tracking error »).
Cet écart est lié à différents facteurs. Avant toute souscription, il est fortement conseillé de consulter le Document d'Informations Clés pour l'Investisseur (DICI) et de vérifier la profondeur de ce "tracking error". Plus il est faible et plus le tracker sera fidèle à sa stratégie originelle.