De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il est "ouvert à toutes les solutions" envisageables pour venir en aide aux plus démunis. Celles et ceux que la crise sanitaire a laissé fragilisés. Toutes, ou presque : comme l'explique le journal spécialisé Capital, Bruno Le Maire exclue tout de même certaines pistes. Pour préserver les finances des Françaises et des Français, il se refuse à toute baisse de la TVA, par exemple, qui constitue l'un des impôts les plus rentables pour le gouvernement. Et lui d'ouvrir d'autres portes, non sans défendre ses engagements politiques.
"Ce n'est pas parce que je défends une politique de l'offre, de la compétitivité que pour autant je refuse les chèques", affirmait par exemple le ministre de l'économie sur le plateau de LCI. Selon lui, ce genre d'aides pourrait même s'avérer "parfaitement complémentaire" de l'action d'ores et déjà entreprise par le gouvernement.
D'une façon générale, ce sont les personnes "peu qualifiées" ou à celles qui ont, malheureusement, perdu leur emploi que le transfuge de la droite entend épauler. "C'est eux qu'il faut aider en priorité", a-t-il insisté. Sans oublier le traditionnel coup de main aux entreprises, ô combien utile pour permettre aux plus fragile de retrouver le chemin du travail…
Quelles sont les aides que prévoit Bruno Le Maire ?
Le système de chèque que propose Bruno Le Maire n'est pas sans rappeler celui de Stanislas Guérini, le délégué général de La République en Marche. Il évoquait, sur RTL, la mise en place d'un "chèque déconfinement", dont le montant exact pourrait grimper jusqu'à 400 euros, indique Dossier Familial.
"Pendant la crise du coronavirus, un certain nombre de ménage ont souffert plus particulièrement, parce qu'ils ne pouvaient plus travailler, plus faire d'heures supplémentaires, plus emmener leurs enfants à la cantine, bénéficier des tarifs sociaux, et se sont retrouvés en grande difficulté", a-t-il fait valoir.
Une idée qui ne reste qu'un projet ?
En pratique, l'hypothèse évoquée par Stanislas Guérini reste un projet. C'est que, assurer 400 euros d'aides aux ménages Français démunis revient à engager 3 milliards d'euros de dépenses pour l'Etat, rappelle le site spécialisé Dossier Familial. De quoi faire quelques frileux, donc.
D'autres projets, cependant, ont été validés. C'est le cas, par exemple, du chèque tourisme de 300 euros distribués à quelques 250 000 familles de France. La plupart des bénéficiaires appartiennent aux personnels médicaux et para-médicaux ainsi corps de métier ayant été mobilisés pendant la crise sanitaire.
Dans les régions volontaires, le gouvernement entend en effet distribuer des chèques-vacances à toutes les familles dont l'un des membres a du faire face en première ou en deuxième ligne à l'épidémie, et dont les revenus sont modestes. Ils seront valables du 1 er Juillet au 31 décembre de l'année en cours, précise encore Dossier Familial.
Qui finance ces nouvelles aides ?
Les aides, explique Dossier Familial, sont donc prises en charge par l'Etat à travers différentes institutions. Les différentes caisses d'allocations familiales font beaucoup, puisque chaque années elles financent jusqu'à 80 millions d'euros de soutien aux personnes en situation précarité, à qui elles permettent donc de partir en vacance.
"Ce dispositif sera rendu possible par un financement de l'Etat a hauteur de de 25 millions d'euros, complété par les Conseils régionaux et départements partenaires", a fait savoir l'exécutif dans un communiqué. Il sera aussi accru par "le fonds d'action sociale à destination des agents hospitaliers et médico-sociaux mobilisés en première ligne durant toute la crise sanitaire".