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Les grosses économies à la SNCF ne semblent pas vraiment pour maintenant. Après de longues négociations, un accord a été trouvé dans la nuit de lundi à mardi entre la direction de la SNCF et les syndicats du groupe ferroviaire. Et face à la grogne, les avantages auxquels souhaitait toucher le patron de la SNCF seront finalement conservés dans leur majorité.
Les 35 heures
Si Guillaume Pépy souhaitait ainsi assouplir le temps de travail, l’accord ne prévoit finalement pas d’aménager les 35 heures.
Le "taquet"
Ce dispositif permet aux cheminots de ne pas terminer trop tard avant un repos hebdomadaire et de ne pas recommencer trop tôt après ce congé. "Celui-ci garantit aux roulants de la SNCF de ne pas travailler après 19 heures la veille d'un repos hebdomadaire et de ne pas reprendre le service avant 6 heures le lendemain de leur repos. En cas de dépassement après 20 heures, un jour de repos supplémentaire est déclenché", explique Le Figaro. Un système qui restera également tel quel.
Le travail de nuit
Petit évolution du côté du travail de nuit en faveur des cheminots. Les jours de congés augmenteront lorsque le temps de travail des cheminots sera plus important, avec un temps de trajet également pris en compte dans le temps de travail, selon le quotidien.
Régime de travail des contrôleurs inchangé
Pas de bouleversement non plus pour le régime de travail des contrôleurs, appelé "régime roulant". "Il s'agit du régime plus favorable accordé aux salariés travaillant à bord des trains", rappelle Le Figaro.
Pour tous les autres avantages (retraite, rémunération, garantie de l’emploi…), il n’était pas question de les modifier.