Santé, gaz, contrôle technique… Tout ce qui change au 1er mai 2018IllustrationIstock
Comme chaque mois les hausses et autres revalorisations continuent. Certaines sont susceptibles de peser considérablement sur votre budget, et-ce dès le 1er mai 2018.
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Tout ce qui change au 1er mai 2018 : le prix de la consultation chez le médecin généraliste en hausse

Tomber malade coûtera désormais un peu plus cher à chaque fois. Le montant de la consultation de base, chez un médecin généraliste conventionné secteur 1 sera facturée 25 euros, contre 23 jusqu’à présent. C’est, comme le rappelle le site d’information Dossier Familial, ce que prévoyait la convention acceptée par les trois syndicats représentatifs de médecins libéraux et de l’Assurance-maladie, conclue en août 2016. Pour les enfants de 6 ans ou moins, c’est également la fin de la majoration en fonction de l’âge. Si, par le passé, elle était de 5 euros pour les plus petits (0 à 2 ans) et de 3 euros pour les un peu plus âgés (2 à 6 ans) elle sera uniformisée et coûtera 5 euros pour tout le monde.

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En pratique, la Sécurité sociale continue de rembourser 70% de la prestation, après déduction du forfait de 1 euros. En cas de mutuelle complémentaire, il est possible d’être entièrement couvert.

Tout ce qui change au 1er mai 2018 : le gaz connaît une faible hausse

Mardi 1er mai 2018, les tarifs réglementés du gaz naturel appliqués par Engie augmenteront de 0,4%. Dans le détail, l’augmentation "est de 0,1% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,2% pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 0,4% pour les foyers qui se chauffent au gaz", explique la Commission de régulation de l’énergie (CRE), dans son communiqué.

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D’après la CRE, cette augmentation est dûe à une hausse des tarifs du gaz plus générale. "Les indices mensuels du prix du gaz sur le marché de gros des Pays-Bas (principal indice de la formule tarifaire) et du marché français PEG Nord, sont en légère hausse pour le moi de mai 2018 par rapport au mois d’avril 2018", écrit-elle. Elle rappelle également que "depuis le 1er janvier 2015, les tarifs réglementés de vente de gaz ont en moyenne baissé de 14,4%".

Tout ce qui change au 1er mai 2018 : dans l’Est, un changement de fréquence pour la TNT

Si vous habitez dans le Haut-Rhin, le Doubs, le Jura, la Saône-et-Loire, la Nièvre, l’Allier, la Côte-d’Or, la Haute-Marne, la Haute-Saône ou dans les Vosges, vous êtes concerné(e). A partir du 23 mai, la TNT change de fréquence dans ces régions. Cette opération, la sixième du genre, s’inscrit dans un plan de changement de fréquence à échelle nationale, débutée le 5 avril 2016.

"Pour le téléspectateur qui réside en habitat collectif et reçoit la télévision par une râteau collective : il doit s’assurer en amont que son syndic ou gestionnaire d’immeuble a bien fait intervenir un professionnel pour réaliser des travaux sur l’antenne collective", insiste le site recevoirlatnt.fr. Et pour cause ! En cas de manquement, vous pourriez perdre les chaînes, passé le 23 mai.

Tout ce qui change au 1er mai 2018 : un nouveau contrôle technique en approche

Dès le 20 mai 2018, les contrôles techniques devraient se durcir considérablement. Selon Le Parisien, la périodicité ne devrait pas changer. Le premier contrôle d’un véhicule doit toujours avoir avant ses 4 ans d’âge, puis tous les deux ans. Cependant, le nombre de défauts et de défaillances possibles passe de 453 à 606. De son côté, le nombre de points de contrôle grimpe jusqu’à 132 contre 123 auparavant.

Les défaillances sont aussi classées de façon plus précises. Elles peuvent rentrer dans trois catégories : mineures, majeures, ou critiques. Si votre véhicule souffre d’une défaillance mineure, vous n’avez pas à effectuer de contre-visite obligatoire. En revanche, si elle est majeure, vous devez la réaliser dans un délais de deux mois. En cas de défaillance critique, le véhicule doit être réparé sous 24h. Puisque la contre-visite devient obligatoire, le prix total du contrôle devrait augmenter. En revanche, l’amende en cas de défaut de contrôle technique n’augmente pas.

Tout ce qui change au 1er mai 2018 : le prix des cigarettes en hausse ?

La santé, le gaz et le contrôle technique ne sont pas les seules dépenses qui prendront potentiellement plus de place dans votre budget. C’est également le cas des cigarettes dont les prix évoluent pour la troisième fois cette année.

Tous les paquets de cigarettes ne coûteront pas plus cher, notamment parce que de nombreuses marques ont décidé d’absorber une partie de la hausse des taxes pour ne pas perdre de consommateurs. D’après Le Figaro, le prix moyen du paquet de 20 cigarettes s’établit à 7,90 euros. Les variations de prix vont de 7,50 euros à 9,30 euros selon les marques. "Près de la moitié des paquets de 20 cigarettes auront un prix égal ou supérieur à 8 euros", indique le ministère.

En pratique, un paquet de 20 Marlboro Red coûtera 8 euros (pas d’évolution depuis mars). C’est vrai aussi pour les Philip Morris et les Gauloises blondes. Les Camel filtre baissent de 10 centimes (7,90 euros), comme les Lucky Strike Red (7,70 euros). Les Winston Rouge et les Chesterfield Red stagnent à 7,80 euros. En revanche, les Gauloises brunes passent de 8,80 euros à 8,90 euros. Les Gitanes grimpent de 9 euros à 9,20 euros.

Tout ce qui change au 1er mai 2018 : Le RGPD

Le Règlement général sur la Protection des Données Personnelles (RGPD) commencera à être appliqué dans les entreprises dès le 25 mai 2018. Il s’agit, comme le souligne Le Figaro, d’un texte qui précise le nouveau cadre juridique relatif à la collecte, la conservation, le traitement et la sécurisation des données personnelles de résidents européens, récupérées par les entreprises du monde entier.

Si une entreprise dépasse les 250 salariés, elle sera contrainte de tenir un registre des traitements de données personnelles. C’est dans cet ouvrage qu’elles doivent indiquer la finalité de la collecte. Pour les entreprises moins conséquentes, l’obligation ne s’applique que si elles sont amenées à traiter des données spécialement sensibles. Par ailleurs, le chef de l’entreprise est chargé de "recenser l’intégralité des renseignements diffusés à des partenaires", écrit le quotidien. En cas de manquement, les sanctions peuvent être lourdes : jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires mondial.