Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Le niveau de vie des Françaises et des Français a pris un coup. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les prix de nombreux produits ont grimpé, ainsi qu’a pu l’expliquer Planet. Le chariot de course coûte d’autant plus cher que le panier de l’Europe est l’un des principaux exportateurs de céréales du Vieux Continent. Sans oublier, bien sûr, l’impact des sanctions décidées par l’Occident contre la Russie. L’énergie coûte plus cher et le gouvernement le sait : il lui a consacré une importante part - à travers le carburant, notamment - du plan de résilience que présentait récemment Jean Castex.
Naturellement, la situation s’avère d’autant plus complexe à vivre qu’elle ne frappe pas forcément les uns et les autres de la même façon. Les actifs et les retraités, pour ne faire état que de cette différence, ne vivent pas la hausse des prix de la même façon. Sans surprise et du fait du fonctionnement même de la TVA - qui n’est pas un impôt progressif comme peut l’être l’impôt sur le revenu -, les ménages les plus vulnérables sont plus malmenés. Proportionnellement, ils sont davantage mis à contribution que les autres.
Inflation : quelles sont les prestations qui pourraient gonfler dans les mois à venir ?
Cependant, certains d’entre eux pourraient profiter d’un petit coup de pouce bienvenu. La guerre en Ukraine, en effet, vient renforcer l’inflation qui pré-date l’opération militaire. Or, certaines prestations dont bénéficient les Françaises et les Français sont indexées sur le taux de cette dernière. A mesure qu’elle ne progresse, il est donc mécanique de les voir grimper, elles aussi.
C’est notamment le cas du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), informe BFMTV sur son site. Mais ce n’est pas la seule ! Explications.
Quelle hausse du Smic faut-il attendre en 2022 ?
Une hausse du Smic est attendue d’ici à la fin du mois de juin, rapporte le magazine spécialisé Dossier Familial sur son site. L’insee, poursuit le quotidien économique de référence Les Echos, table sur u ne augmentation de 32 euros brut par mois. "Le dynamisme des salaires est susceptible de se poursuivre au deuxième trimestre, d'autant qu'une nouvelle revalorisation du Smic, d'au moins 2 %, pourrait avoir lieu compte tenu de l'évolution possible des prix", détaille en effet l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, table sur un autre scénario. "Le SMIC va être automatiquement revalorisé. Sans doute avant l’été, et pour un montant de l’ordre de 25 euros nets", a-t-il affirmé.
Les retraites vont-elles augmenter à cause de l’inflation ?
Comme le salaire minimum interprofessionnel de croissance, rappelle France Info, les pensions de retraites sont désormais indexées sur l’inflation. Cela signifie donc qu’elles sont susceptibles de voir le montant mécaniquement revalorisé à mesure que ne progresse la hausse des prix. Dès lors, si l’inflation grimpait jusqu’à 4% environ, comme le suppose la Banque de France, les retraités auraient droit à une augmentation similaire.
Seulement, voilà : la revalorisation des pensions de retraite n’a lieu qu’à compter du 1er janvier de l’année à venir - en l'occurrence, 2023. Avant cela, les retraités devront donc composer avec un pouvoir d’achat rogné par rapport à l’inflation.