De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Nous protégerons les Français quoiqu'il en coûte", avait promis le chef de l'Etat, au commencement du moi de mars, à l'occasion de l'une de ses interventions très médiatisée du début de la crise sanitaire. Le président souhaitait de l'exécutif d'alors qu'il entreprenne un certain nombre de mesures pour soutenir la consommation des ménages. Ce qu'a fait le gouvernement d'Edouard Philippe, rappelle d'ailleurs Capital, qui consacre un long article à ce sujet.
Le premier des dispositifs mis en oeuvre est connu : il s'agit du chômage partiel. Mais il n'a rien d'anodin, insiste le magazine de référence en économie. C'est, affirment nos confrères, "le plus généreux du monde". Pourtant, l'action d'Edouard Philippe ne s'arrête pas là. Il constitue également un "fonds de solidarité" pour les contribuables ayant opté pour le statut d'indépendants ou de micro-entrepreneurs et a permis aux professions libérales de délayer - voire de supprimer - le paiement de leurs cotisations.
Les efforts d'Edouard Philippe ont-ils été suffisants ?
En bref, il a effectivement mené une action coup de poing.
Tous ces efforts, semble-t-il, se sont avérés payants. En effet, la Banque de France annonce une faible érosion du pouvoir d'achat en Hexagone. Elle ne table que sur une perte de 0,5% en 2020 ce qui, compte tenu de l'impact général de la pandémie, s'avère assez honorable. "Les stabilisateurs automatiques et les mesures prises par le gouvernement ont joué leur rôle : ce sont les administrations publiques qui ont encaissé la plus grande partie du choc pour préserver les entreprises et les ménages", indique dans Capital Hadrien Camatte, économiste pour BSCI Economics, un think tank portant sur l'économie et la finance.
Mais, de son côté, Jean Castex a-t-il prévu de quoi assurer la relève ?
Qu'a prévu Jean Castex ?
Le nouveau Premier ministre a aussi pour mission de protéger le pouvoir d'achat des Françaises et des Français. Pour y parvenir, résume Capital, il a à sa disposition un certain nombre d'outils. Avec, en premier lieu, l'emploi : s'il parvient à contenir la hausse du chômage, il assurera aux actifs un pouvoir d'achat similaire à celui qu'ils connaissent aujourd'hui.
Mais ce n'est pas la seule piste sur laquelle il pourrait s'appuyer ! Théoriquement, rappelle le magazine, il pourrait aussi décider d'aider les entreprises à embaucher, en multipliant les dispositifs et les aides afin de privilégier certains types de recrutement. Sans oublier, bien sûr, les reports de réformes coûteuses, susceptibles de fragiliser les plus précaires : la réforme de l'assurance chômage, par exemple.
Ce que Jean Castex ne devrait, à priori, pas faire
En revanche, il semble peu probable que Jean Castex opte pour une baisse de la TVA, estime Capital. Et pour cause ! Une telle mesure "coûterait une fortune au budget de l'Etat", informe le magazine, sans présenter de baisse des prix très perceptible pour le consommateur.
Par ailleurs, une revalorisation des minimas sociaux semble possible, mais peu probable : en effet, certains d'entre eux ont déjà été revus à la hausse. Récemment. L'augmentation du Smic, elle, semble littéralement exclue. Elle pourrait coûter cher aux emplois peu qualifiés. Cependant, il n'est pas impossible que l'Etat distribue des "chèques déconfinement" aux populations les plus précaires.