De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le dernier coup de pouce du mandat ?Emmanuel Macron a annoncé officiellement jeudi 3 mars sa candidature à l'élection présidentielle, après un faux suspens de plusieurs mois. Il faut dire que la fenêtre de tir était de plus en plus étroite, alors que la situation à l'internationale est particulièrement tendue, après l'offensive de la Russie en Ukraine débutée la semaine dernière.
Pouvoir d'achat : un nouveau chèque énergie ?
La politique internationale pourrait avoir des conséquences importantes sur le plan national et le chef de l'Etat en a conscience. Lors de son allocution du mercredi 2 mars, il a prévenu que l'économie du pays sera durement impactée par le crise aux portes de l'Europe : prix du carburant, prix des matières premières, prix de l'énergie... Des hausses importantes sont à prévoir dans les prochaines mois. À cinq semaines du premier tour du scrutin, le président sortant se trouve dans une situation délicate : comment venir en aide aux Français alors qu'il est officiellement candidat ? Doit-il renoncer à un nouveau coup de pouce ?
Comme le rappelle Le Parisien, le Premier ministre Jean Castex doit présenter un plan "de résilience" dans les prochains jours, afin de "protéger nos concitoyens et l'économie française". Pour l'heure, rien n'a filtré à ce sujet, mais plusieurs hypothèses sont sur la table. D'après le quotidien francilien, le gouvernement pourrait opter pour un nouveau "chèque inflation", calqué sur celui du mois de décembre. Cité par le journal, le ministère de l'Economie explique que les ménages les plus fragiles "ne comprendraient pas qu'il n'y ait pas de geste, même ponctuel, sous prétexte que la hausse serait durable".
Faut-il s'attendre à une nouvelle politique du "quoi qu'il en coûte" ? À ce sujet, interrogé par Le Parisien, le ministère de l'Economie rappelle : "Nous n'avons pas vocation à dépenser de l'argent sans compter. Les conséquences de la guerre en Ukraine sont sans commune mesure avec celles de la crise sanitaire, il faut relativiser". L'ampleur du choc économique restant encore très floue, le gouvernement ne sait pas encore sur quel pied danser et surtout quelle option privilégier pour aider au mieux les Français. Réponse dans les prochaines semaines.