La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Il est souvent présenté comme le placement préféré des épargnants. Dans les faits, rappelle Le Figaro dans sa rubrique Le Particulier, ce n’est pas tout à fait vrai : le livret A compte parmi les produits les plus appréciés, certes, mais il ne saurait détrôner l’assurance-vie. Cela n’a rien d’étonnant : elle permet de répondre à tout une ribambelle d’objectifs, allant de la construction d’un capital à la croissance de ce dernier, tout en passant par la préparation de sa retraite ou de sa succession. Sans oublier, bien sûr, l’objectif de diversification qui devrait concerner tout ou partie des investisseurs.
Pour autant, force est de constater que le livret A demeure l’un des produits que les épargnants apprécient le plus. Et ce, alors même qu’il n’est pas assez efficace pour contrer la forte inflation constatée ces derniers mois. En mars 2022, rappelle l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), les prix à la consommation augmentaient de 4,5% sur un an. Peut-être d’aucuns, parmi eux, espèrent-ils une évolution en la matière ? Ils n’auraient pas tort de penser que les choses peuvent changer, informe Mieux Vivre-Votre Argent.
Livret A : faut-il espérer une hausse de son taux de rendement ?
En février dernier, le taux de rendement du livret A progressait déjà considérablement. Il a été doublé, passant de 0,5% à 1%; ce qui restait très nettement insuffisant pour espérer contrer la hausse des prix observée sur l’ensemble du territoire. Ce produit d’épargne, que les épargnants ont alimentés à hauteur de 15,17 milliards d’euros en 2021, n’était donc tout simplement pas rentable.
Ceci étant dit, plusieurs rumeurs évoquent une potentiellement revalorisation du taux de rendement du livret réglementé. Faut-il, dès lors, s’attendre à une bonne surprise cet été ?
Livret A : de quelle augmentation parle-t-on ?
En théorie, poursuivent nos confrères, la Banque de France recalcule le taux du livret A deux fois par an. Elle le fait d’abord le 15 janvier, puis une seconde fois le 15 juillet de la même année. Sa formule de calcul prend en compte la moyenne semestrielle du taux d’inflation, ainsi que celles des taux interbancaires.
Dès lors, la forte inflation observée ces derniers mois pourrait pousser la Banque de France à proposer à l’Etat u ne importante revalorisation du taux. Cette dernière n’a pas le pouvoir d’imposer une réévaluation du rendement des livrets réglementés, seulement de soumettre le résultat de ses calculs à l’exécutif.
Dans la pratique, l’organisme a toutes les raisons du monde de proposer un livret A fort d’une rémunération de 2%. Dans les faits, le gouvernement n'a que peu de raison de refuser et avait d’ailleurs décidé, en janvier dernier, d’excéder les propositions de l’institution.
Livret A : devriez-vous continuer à l’alimenter ?
Et l’état actuel des choses, le livret A n’est pas suffisant pour protéger les économies des Françaises et des Français de l’inflation. Dès lors, tout argent placé sur un tel contrat ne rapporte pas réellement d’argent. Sa valeur réelle est simplement grignotée. “Avec un taux d'intérêt de 1%, le Livret A ou le LDDS ont un rendement réel de négatif de 3 points”, explique d’ailleurs l'économiste Philippe Crevel, interrogé par MoneyVox.
Pour protéger son patrimoine, il va donc falloir trouver un autre produit d’épargne. Pour le spécialiste, mieux vaut donc se tourner vers le livret d’épargne populaire (LEP) quand c’est possible, ou “un vieux PEL à plus de 4%”. D’une façon générale, explique-t-il, “la meilleure résistance à l'inflation, c'est la prise de risque et la diversification”.