De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Recevrez-vous 100 euros au mois de décembre ?L'indemnité inflation, annoncée en grande pompe par le gouvernement au mois d'octobre, a été retoquée par le Sénat mercredi 17 novembre. Comme l'explique Le Monde, l'opposition de droite a supprimé cette aide de 100 euros, lui préférant un renforcement de dispostifs déjà existants et "mieux ciblés".
Une "mesure électoraliste" ?
La Haute assemblée a voté à main levée une majoration exceptionnelle de 150 euros à la prime d'activité et une allocation exceptionnelle de 150 euros pour les bénéficiaires de minima sociaux et de prestations sociales. Le texte a été adopté en première lecture par 145 voix pour, 30 voix contre et 168 abstentions, mais l'Assemblée national pourra par la suite rétablir le texte du gouvernement.
Cité par l'Agence France-Presse, dont les propos sont rapportés par Le Monde, le rapporteur général de la commission des Finances du Sénat, Jean-François Husson, explique que "cette mesure électoraliste (...) cumule les inconvénients". Il cite notamment un coût "très élevé" pour l'Etat, des "effets de seuil massifs" et "d'important effets d'aubaine imputables à son défaut de ciblage".
Cette indemnité inflation a été annoncée en réaction à la hausse des prix des carburants et doit concerner 38 millions de Français, les "salariés, indépendants, retraités, chômeurs, allocataires des minima sociaux, étudiants boursiers, percevant moins de 2 000 euros par mois", a expliqué Jean Castex au mois d'octobre. Invité sur LCI ce jeudi 18 novembre, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a rappelé que l'Assemblée nationale, où domine la majorité présidentielle, aura "le dernier mot".