La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Vous ne comprenez pas pourquoi votre chèque n’est pas accepté lors du paiement chez un commerçant alors que vous n’êtes pas dans le rouge ? C’est peut-être la faute à un logiciel du nom de Transax, selon la revue 60 millions de consommateurs. Ce système permettrait en effet aux commerçants de se prémunir contre les risques d’impayés. Pourtant, de nombreux clients aux comptes approvisionnés voient leurs chèques être refusés.
"Nous utilisons un ensemble de paramètres basés notamment sur l’activité de nos clients, sur le montant, le nombre de chèques effectués récemment sur un même compte bancaire. Toutefois, nous n’avons aucun accès, ni regard sur le compte bancaire du titulaire du chèque", explique au magazine la société Certegy, qui a mis en place le service Transax.
Probabilité que le chèque ne soit pas payé
Ainsi, lorsque le chèque est scanné, de nombreuses informations sont prises en compte, avec ensuite une analyse des achats effectués par chèque durant les trois derniers mois. "Le fichier national des chèques irréguliers (FNCI) est également interrogé. À partir de toutes ces données, le logiciel évalue en quelques secondes la probabilité que le chèque ne soit pas payé, cela en fonction des statistiques qu’il détient", précise 60 millions de consommateurs. Si trop de chèques ont été signés, un nouveau chèque peut alors être refusé, et cela même si le compte n’est pas vide. Un vrai problème pour ceux qui privilégient ce moyen de paiment.
Ces pratiques restent toutefois autorisées, en prévenant préalablement le client. "La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) recommande que l’enseigne affiche clairement, aux caisses et à l’entrée du magasin par exemple, qu’elle a recours à une société de vérification de chèques", rappelle la revue. Encore faut-il que cela soit fait.
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