De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La crise sanitaire a eu un impact très important sur l'épargne des Françaises et Français. Le rapport annuel de l'épargne réglementée de la Banque de France fait état d'un "surplus d’épargne financière tout à fait inédit d’un montant d’un peu plus de 110 milliards d’euros à fin 2020". D'après la banque centrale, ces montants historiques s'expliquent par les mesures sanitaires mises en place par le gouvernement. Les confinements, le couvre-feu ou encore les dispositifs d'aide et d'accompagnement ont permis de "préserver le pouvoir d'achat des ménages".
Relayé par Le Parisien, le rapport estime la collecte nette du livret A à 26,1 milliards d'euros en 2020, contre 14,5 milliards l'année précédente.Une tendance qui se poursuit cette année : "À la fin du premier semestre 2021, ce surplus progresse à nouveau et est estimé un peu au-dessus de 155 milliards d’euros", écrit la Banque de France.
L'épargne des jeunes a augmenté de 20,5% en 2020
Le quotidien francilien souligne que 13% des comptes concentrent "plus de la moitié des sommes", ce qui signifie que l'épargne reste très concentrée. En outre, 7% des livrets A "dépassent le plafond de 22 950 euros", ce qui correspond à 30% de l'encours total.
Les jeunes auraient profité de la crise sanitaire pour épargner : d'après Le Parisien, les moins de 25 ans possèdent 27% des livrets A, mais leur épargne a augmenté de 20,5% en 2020.
La répartition de l'épargne est également inégale sur le territoire français. Selon le rapport de l'épargne réglementée, le taux de croissance des encours du livret A s'élève à 9,2% à l'échelle nationale. Seulement voilà : quand certains départements comme l'Ariège ou le Gers ont des taux bien inférieurs à la moyenne, d'autres ont épargné des montants inédits. Dans notre diaporama, découvrez les 7 départements qui ont eu un taux de croissance des encours supérieurs à 20% en 2020.