Richard Anthony

Fils d'un industriel du textile et d'une diplomate anglaise, Richard Anthony, de son vrai nom Richard Btesh, passe son enfance entre Paris, Le Caire, Buenos Aires ou encore Londres. Il entame des études de droit, mais les abandonne à la mort de son père pour vendre des réfrigérateurs afin de subvenir aux besoins de sa famille.

Passionné de musique et influencé par la pop anglaise, Richard Anthony sort ses deux premiers titres en 1958, une reprise en français de You are my destiny de Paul Anka et Peggy Sue de Buddy Holly, qui passent quasiment inaperçus. Son troisième essai, une reprise des Coasters, est le bon. Fort de ce succès, Richard Anthony enchaîne les tubes : J'entends siffler le train, Donne-moi ma chance, Fiche le camp Jack, Tchin-Tchin, A présent tu peux t'en aller, Amoureux de ma femme... En tout, ce sont 21 chansons qu’il classe en tête des ventes et qui restent, aujourd’hui encore, des classiques. Le chanteur séduit des millions de Français et devient l'idole de toute une génération.

En 1978, il s’expatrie aux Etats-Unis avec l’ambition de faire découvrir les succès français au public américain. Il y produit notamment une adaptation du tube L’Eté indien. Il rentre en France en 1983, où des ennuis avec le fisc le conduisent quelques jours en prison. A la fin des années 80,  il prend ses distances avec le public mais sort en 1993 une compilation de 300 chansons qui devient rapidement triple disque d’or.

Richard Anthony retrouve le chemin des studios en 1996, sort une autobiographie, Il faut croire aux étoiles, et fête ses 40 ans de carrières sur la scène du Zénith en 1998. Avec 600 titres et plus de 50 millions de disques vendus, Richard Anthony reste une figure de la chanson française. Pour preuve de son succès, les tournées Age tendre et Têtes de bois qui remplissent des salles entières à travers la France depuis 2006.

Marié deux fois, Richard Anthony est aussi l’heureux papa de 11 enfants.