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Ingrid Betancourt, Betancur Pulecio de son nom colombien, est née à Bogota en Colombie le 25 décembre 1961. Fille de l'ancien ministre de l'Education, Gabriel Betancur Mejia, ambassadeur pour l'UNESCO, et de Yolanda Pulecio Velez, ex-miss de la région de Cundinamarca devenue sénatrice, Ingrid Betancourt grandit en côtoyant de nombreuses personnalités.
Le bac en poche, elle s’installe à Paris pour étudier les sciences politiques. Elle fait la connaissance de Fabrice Delloye, qu'elle épouse en 1981 et avec qui elle a deux enfants, Mélanie et Lorenzo, et acquiert la nationalité française. Elle entre ensuite au ministère colombien des Finances en 1990. Quatre ans plus tard, Ingrid Betancourt est élue députée et crée son parti, Oxigeno Verde, en 1998. La même année, elle remporte également un siège au Sénat.
Ingrid Betancourt a été retenue captive pendant six ans
Alors qu'elle s'apprête à se présenter à l'élection présidentielle colombienne, et malgré les menaces qui pèsent sur elle, e lle fait campagne dans une zone en proie à la guerre civile et est enlevée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) le 23 février 2002, près de Florencie, avec sa directrice de campagne Clara Rojas. Ingrid Betancourt sera retenue en otage jusqu'au 2 juillet 2008. Pendant ces six années, plusieurs opérations de sauvetage seront organisées, se soldant par des échecs et provoquant des tensions diplomatiques entre la France et la Colombie.
En 2008, de nombreuses manifestations ont lieu en Colombie pour protester contre les Farc, alors que l'état de santé d'Ingrid Betancourt est de plus en plus alarmant. Elle a contracté une hépatite B et subirait de nombreux sévices. Elle raconte ces années de captivité dans son ouvrage Même le silence a une fin. Finalement, c'est l'armée nationale colombienne qui finit par la délivrer au début du mois de juillet.
Après sa libération, Ingrid Betancourt fait l'objet de plusieurs polémiques. En 2010, l'ex-sénatrice colombienne a demandé 6,5 millions de dollars de dommages et intérêts à la Colombie, qui reviendraient à sa fondation, en compensation de ses années de captivité. Elle se rétracte finalement au cours de l'été et annonce qu'elle se retire de la vie politique avant de faire son retour en 2022. Elle se présente en tant que candidate à l'élection présidentielle colombienne du Parti vert oxygène.