Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Des tentatives de plus en plus agressives. Si vous avez souscrit un PEL avant 2011, vous allez devoir batailler pour le conserver. Bien plus rémunérateurs qu’aujourd’hui – 3 à 4% en moyenne contre 1% depuis 2018- les PEL sont menacés de fermetures. Les 3,7 millions de Plans d'épargne logement concernés rapportent encore en moyenne 4,44%, d’après la Banque de France. Ces intérêts représentent pour les banques une charge de près de 8 milliards d’euros par an. Trois groupes bancaires sont particulièrement concernés : le Crédit agricole, BPCE (avec la Caisse d’Épargne et la Banque populaire) et La Banque postale. Par divers stratagèmes, les établissements bancaires tentent alors de vous convaincre de les clôturer.
Vieux PEL : les banques usent de techniques "illégales"
La Banque postale a d’ailleurs récemment envoyé des milliers de courriers à ses clients stipulant d’ouvrir un compte courant payant, sous peine de fermer leur PEL. Selon l’UFC-Que choisir, cette pratique est "illégale". L’association a donc assigné La Banque postale en justice à ce sujet.
"Toutes les banques ne le font pas aussi clairement que La Banque postale, mais on voit des courriers d’autres établissements un peu similaires. Et dans le secret des agences, cette discussion revient entre conseillers et clients", détaille au Figaro Maxime Chipoy, à la tête de MoneyVox.
Si vous recevez ce type de lettres ou vous voyez proposer un quelconque transfert vers un autre produit, réfléchissez bien avant d’y céder. Car ces vieux PEL valent de l’or. En plus d’une épargne garantie, leur fiscalité reste intéressante (taux global de 30%). D’autant que ces produits d'épargne sont désormais clôturés au bout de quinze ans, contrairement à ceux souscrits avant 2011, qui eux, ont une durée de vie illimitée.
Pour le conserver dans le temps, vous devez toutefois respecter deux conditions : effectuer des versements réguliers (au moins 540 € par an), et ne pas verser plus de 61 200 € (plafond du produit).