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Malgré son faible taux, le Livret A demeure le livret d’épargne préféré des Français. Devenu valeur refuge durant la crise sanitaire, son encours n’a cessé d’atteindre des sommets, jusqu’à se normaliser en juillet dernier. 1,15 milliard d'euros y ont été placés, d’après les chiffres publiés par la Caisse des dépôts ce lundi 23 août. Comme le pointe Alain Tourdjman, directeur études et prospectives du groupe BPCE dans les colonnes du Monde, "malgré la levée des contraintes et les vacances, les Français ne baissent pas la garde en matière d’épargne, préoccupés par le court terme comme par le long terme. Avec la crise, leur vision de l’avenir s’est en effet dégradée".
Les épargnants jouent ainsi la carte de la sécurité et de la liquidité au lieu du rendement. Car, depuis le 1er février 2020, son taux est fixé au plancher de 0,5%. Il ne rapporte donc plus rien, par rapport à l’inflation (0,5% en 2020). S'il a de nombreux avantages, le Livret A comporte aussi quelques défauts.
Livret A : des retraits illimités, mais soumis à autorisation selon le montant
En cas de coup dur ou de dépenses imprévues, il est très facile de venir puiser dans votre Livret A. L’épargne placée est en effet disponible immédiatement et les retraits sont illimités. Il convient néanmoins de respecter deux règles :
- Il n’est pas possible de retirer moins de 10 euros
- Les retraits supérieurs à 1000 euros sont soumis à condition : vous devez en effet obtenir une autorisation bancaire exceptionnelle au préalable, pour retirer plus de 1000 euros.