Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
"Nous adopterons les propositions du gouverneur pour les mettre en application à partir du 1er février", a fait savoir Jean Castex, à propos du livret A, décevant probablement un nombre conséquent des épargnants français. Et pour cause ! Cela signifie concrètement, informe la banque Boursorama sur son site d’informations et sur la base des éléments de Reuters, que l’exécutif renonce à l’idée d’accorder un coup de pouce aux détenteurs d’un tel produit d’épargne. Il en a pourtant le droit… mais Matignon en a décidé autrement. "Le Premier ministre de la France applique la loi donc, je crois que c’est le 15 janvier, le gouverneur de la Banque de France proposera l’augmentation du taux du livret A liée à toute une série de paramètres", a-t-il encore fait savoir.
Et Jean Castex d’insister : "Il n’y a pas que l’inflation". Pourtant, c’est bel et bien à cause d’elle que la hausse minimale du livret A ne saurait suffire à faire gagner de l’argent aux Françaises et aux Français… Explications.
Livret A : pourquoi ne fallait-il pas parier dessus cette année ?
Faute de coup de pouce, le taux du Livret A devrait donc demeurer inférieur à 1% de rémunération, observe Capital. Dès lors, il faudra s’attendre à un gain limité, estimé à 16,50 euros par an en moyenne.
Problème ? "L’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,8% sur un an au mois de décembre 2021, soit le même taux qu’en novembre, rappelle l’Insee", peut-on lire sur le site public. Autant dire que le rendement réel du produit demeure négatif et que les épargnants devront composer avec un important manque à gagner…