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L’épargne Covid a aussi explosé en 2021. D’après la Banque de France, qui a publié ses dernières données ce mercredi 15 décembre, ce surplus d’épargne ("différence entre les flux d’épargne financière observés et les flux qu’on aurait obtenus en prolongeant la tendance pré-Covid") a atteint 169 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2021. C’est 55 milliards de plus qu’à la fin 2020.
Les Français ont-ils alors cherché à faire fructifier leur épargne ou ont-ils joué la carte de la prudence en plaçant leur argent sur des placements peu attractifs, mais sécurisés ?
Épargne 2021 : la sécurité avant tout
Comme en 2020, les épargnants, toujours inquiets face à la situation sanitaire et économique, ont préféré la sécurité au rendement. Ils ont d’ailleurs laissé beaucoup d’argent sur leur compte courant. Les dépôts nets se montent à 49,6 milliards sur les 10 premiers mois de 2021 (contre 81,7 milliards d’euros en 2020 et 41,2 milliards en 2019), rapporte Capital.
Malgré leur faible taux à 0,5%, les livrets d’épargne réglementés (Livret A et LDDS), ont aussi grandement attirés les Français. Selon les derniers chiffres de la Caisse des dépôts, sur les 10 premiers mois de l’année, ces deux livrets ont récolté 20,64 milliards d’euros (contre 35,21 milliards d’euros en 2020 et 16,55 milliards en 2019).
Après avoir été délaissée en 2020, l’assurance vie a connu un regain. Selon la Fédération française de l’assurance (FFA), la collecte nette a atteint "18,5 milliards d’euros, en hausse de 22,1 milliards d’euros par rapport à la même période de 2020 et en recul de 3,9 milliards d’euros par rapport à la même période de 2019".
Enfin, d’autres se tournent également vers le marché boursier. Comme le précise la Banque de France, la catégorie “autres placements” recensant majoritairement les actions est passée de 27 milliards d’euros en 2019 à 69,5 milliards en 2020 puis à 45,4 milliards d’euros sur les 10 premiers mois de 2021.