De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’épargne des Français ne cesse de croître. En 2020, du fait des confinements successifs, des mesures de restrictions des libertés individuelles pensées pour lutter contre l’épidémie et de la baisse de la consommation engendrée par les réponses au coronavirus Covid-19, le patrimoine des ménages de l’Hexagone a atteint un niveau "historique", observe BFMTV sur son site, sur la base des informations de l’assureur allemand Allianz. La tendance ne se vérifie d’ailleurs pas que chez nous : elle est très largement internationale. Les comptes courants, poursuivent nos confrères, sont chargés à bloc. Ce qui a de quoi intéresser tout particulièrement les conseillers bancaires ! Dont il convient parfois de se méfier…
En effet, explique Capital sur son site : les banquiers sont ce qu’ils sont, c’est-à-dire faillible. Et bon nombre d’entre eux, observant l’épargne des Françaises et des Français s’accumuler, pourraient être tentés de leurs refourguer certains des produits d’investissements commercialisés par leur établissement. Parfois sans réellement se soucier de la pertinence économique d’une telle opération… !
Épargne : pourquoi les banquiers vous proposent-ils des produits non adaptés à votre profil ?
Pour Capital, ce genre de situation n’a rien d’anodin. Elles ne sont pas dûes à la maladresse ou la mauvaise intention des banquiers qui, de fait, n’ont pas grand-chose à gagner à vous flouer sur le long terme. Cependant, il importe de rappeler que ces médiateurs sont parfois payés à la commission, ainsi qu’à pu l’expliquer Planet, et que la vente de produits d’épargne peut, dès lors, leur apparaître beaucoup plus attrayante. D’autres, en revanche, sont simplement "incompétents", écrivent nos confrères…
Epargne : quels sont les produits dont il faut se méfier en ce moment ?
Plusieurs produits d’épargne pourraient soudainement vous être proposés, à l’issue de la crise sanitaire du coronavirus Covid-19. Et Capital d’en égrener une liste conséquente, en haut de laquelle figure le PERin, pour plan d’épargne retraite individuel.
Il s’agit, rappellent nos confrères, d’un placement facile à vendre puisqu’il octroie un avantage fiscal au moment du versement. Celui-ci est, de fait, déductible du revenu soumis à l’impôt. Pour autant, à bien y réfléchir, il n’est pas adapté aux jeunes clients, puisqu’il bloque l’argent avant échéance… De même que le Perp en son temps, qui avait pourtant conquis bon nombre d’épargnants.
Bien sûr, d’autres produits devraient vous faire tiquer. Ils ne sont pas forcément mauvais en soi, simplement, ils peuvent-être inadaptés à votre profil. Méfiez-vous des contrat-obsèques, des SCPI…
Epargne : comment identifier son profil-investisseur ?
Pour ne pas se tromper au moment d’investir, il peut être intéressant d’identifier son profil-investisseur. Celui-ci n’est pas dur à déterminer : il faut s’interroger sur son âge - plus l’on est jeune, plus il est facile de rebondir en cas d’échec et donc possible de prendre des risques, observe le site spécialisé Les meilleurs fonds - mais aussi au sujet de sa situation personnelle et patrimoniale. Plus on est précaire - et responsable d’autrui ! - plus il faut rester prudent.
Bien sûr, vos objectifs personnels et vos horizons de placement doivent entrer en ligne de compte. Pour combien de temps êtes-vous prêt à immobiliser votre argent ? Quels sont vos revenus ? Que comptez-vous faire de l’argent amassé ? Ces questions - et les réponses que vous fournirez ! - sont essentielles pour savoir dans quoi investir.