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Dépense imprévue, travaux, achat immobilier, complément de retraite… En fonction de vos désirs, projets et objectifs, les temporalités d’épargne sont différentes. Elles conditionnent en effet le choix du support d’investissement. Souhaitez-vous épargner sur une courte durée (moins d’un an), à moyen terme (horizon de un à quatre ans) ou à long terme (plus de quatre ans) ?
Si vous souhaitez vous constituer une trésorerie de secours, dans laquelle vous pouvez piocher à tout moment sans contraintes, il vous faudra alors opter pour des investissements à court terme, aussi appelés épargne de précaution. Cette sécurité pécuniaire est d’ailleurs primordiale pour faire face aux imprévus du quotidien (réparation d’un véhicule, remplacement d’un électroménager, rappel d’impôt, etc.). Elle doit représenter 3 à 6 mois de salaires environ, afin d’éviter tout découvert bancaire ou recours à un crédit à la consommation qui pourrait être onéreux. Vers quels placements sans risque pouvez-vous alors vous tourner dans l’attente de se lancer dans un investissement de plus grande ampleur ?
Épargne à court terme : les différents livrets d’épargne
Voici les livrets d’épargne les plus populaires et leur rémunération :
- Le Livret A : 0,5%. Enveloppe parfaite pour conserver quelques liquidités accessibles.
- Le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) : 0,5%
- Le Livret d’Épargne Populaire (LEP) : 1%
- Le Compte d’Épargne Logement (CEL) : 0,25%. Contrairement au PEL, les fonds sont disponibles à tout moment. Versement et dépôt minimum : 300 € puis 75 € minimum par versement. Depuis le 1er janvier 2018, les intérêts du CEL sont soumis à un prélèvement forfaire unique de 30%, détaille le ministère de l’Économie.
- Le Plan d’Épargne Logement (PEL) : 1%. Attention, cet outil d'épargne est bloqué pendant 4 ans minimum, mais ouvre droit à une prime d'État lorsqu'il est utilisé pour contracter un prêt immobilier : achat d'une résidence principale ou secondaire, travaux de réhabilitation ou d'aménagement.
- Le Livret d’Épargne Entreprise (LEE) : 0,25%
Si leur taux est faible, ils sont garantis par l’État et donc exonérés de prélèvements fiscaux.
Quelles sont les autres options ?
Épargne à court terme : les comptes à terme
Les comptes à terme (CAT) peuvent vous permettre de percevoir une rémunération attractive, à condition de bloquer votre argent pendant une certaine durée. Celle-ci est établie à la signature du contrat. Elle peut être fixe, progressive ou variable. Ce placement financier à court ou moyen terme, est sécurisé. En toute logique, les placements à court terme auront un taux plus faible que les placements à moyen terme.
Notons toutefois que les CAT sont soumis à une imposition. Le Prélèvement Forfaitaire Unique (ou flat tax) s’applique aux intérêts perçus, à hauteur de 30%, rappelle Tacotax.
Quid des comptes rémunérés ?
Épargne à court terme : les comptes rémunérés
Au lieu de laisser dormir votre argent sur votre compte courant, pourquoi ne pas opter pour des comptes rémunérés ? Ils vous paient en effet en fonction des liquidités dormantes, via des taux et des plafonds fixés par les banques elles-mêmes.
Si votre solde est positif, vous percevrez des intérêts selon la durée, le montant et le taux prévu à l’avance par le contrat du compte rémunéré. Ils sont calculés quotidiennement et versés chaque trimestre aux détenteurs du compte. Les taux sont toutefois généralement faibles, et le PFU qui s’applique sur les intérêts perçus.