Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
- 1 - Unpère proche de l’extrême droite
- 2 - ©PHOTOPQR/Sud Ouest/Leoty Xavier
- 3 - Sur les bancs de l'école avec Christian Clavier
- 4 - Aux côtés des "cocos"
- 5 - ©PhotoPQR/Voix du Nord/Max Rosereau
- 6 - Rencontre avec le PS grâce à sa fiancée
- 7 - ©PhotoPQR/Le Républicain Lorrain
- 8 - Dispensé du service militaire pour cause de myopie
- 9 - ©PhotoPQR/Nice Matin/Dylan Meiffret
- 10 - Des compagnons d’armée futures élites de la Nation
- 11 - ©Jan-Peter Kasper/DPA/MaxPPP
- 12 - Rencontre glaciale avec Ségolène
- 13 - © tranchesdeweb.com
- 14 - "Conseiller fantôme" de Jacques Attali
- 15 - ©PhotoPQR/La Montagne /AgnèsGaudin
- 16 - Hollande se fait passer pour un auteur
- 17 - © shutterstock.com
- 18 - Un couple de façade pour la Présidentielle 2007
- 19 - ©PhotoPQR/Le Parisien
Unpère proche de l’extrême droite
Itinéraire secret"). Ce père de famille autoritaire, a été candidat malheureux à deux reprises aux élections municipales de Rouen : en 1959 sur une liste d’extrême droite, puis en 1965, en tête d’une liste de "rénovation et d'expansion", à la composition sulfureuse. Celle-ci comprenait des anciens membres de l'OAS (Organisation de l'armée secrète, une organisation française politico-militaire clandestine) et des élus soupçonnés d'avoir collaboré durant la Seconde Guerre mondiale. Georges Hollande lui-même ne cache pas son ardeur contre l’indépendance de l’Algérie et le général de Gaulle, ni sa sympathie pour le maréchal Pétain.
Né le 12 août 1954 à Rouen (Seine-Maritime), François Hollande est le fils de Nicole Tribert, assistante sociale, et de Georges Hollande, médecin ORL mais aussi… proche de l’extrême droite (selon le livre de Serge Raffy, "©PHOTOPQR/Sud Ouest/Leoty Xavier
Sur les bancs de l'école avec Christian Clavier
De 4 à 11 ans, le petit François est élève chez les Frères des écoles chrétiennes Saint Jean-Baptiste de La Salle à Rouen. Plus tard, sa famille déménage à Paris. A 14 ans, Hollande se retrouve au lycée Pasteur. Ses copains de classe se nomment alors Christian Clavier, Thierry Lhermitte, bientôt rejoints par Gérard Jugnot et Michel Blanc qui montent alors la troupe du Splendid mais... sans lui. Le jeune lycéen préférera exercer ses talents d’orateur dans un autre domaine : la politique.
Aux côtés des "cocos"
Après avoir milité à gauche dès le lycée et fréquenté les bancs d'HEC (Hautes études commerciales), Hollande rentre à Sciences Po Paris. Il rallie alors l’Unef-Renouveau (Union nationale des étudiants de France), proche du Parti communiste. C’est l’époque où il traîne à la cafétéria pour convaincre de nouveaux adhérents de le rejoindre. A l’approche des élections syndicales, en 1974, l'Union le désigne comme représentant. N’étant pas trop marqué politiquement ni communiste, il arrive à séduire au-delà de son camp. Une sorte "d’idiot utile" que l’on croit pouvoir manipuler en simple pion. Mais Hollande, de son côté, en profite pour se constituer sa bande et monter ses réseaux…
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Rencontre avec le PS grâce à sa fiancée
La fiancée de François Hollande à Sciences-Po s'appelle Dominique Robert. C'est aussi la nièce du député PS du Calvados, Louis Mexandeau. Lui-même un proche de François Mitterrand. A 19 ans, Hollande en profite pour se rapprocher du futur président de la République socialiste, dont il deviendra plus tard le conseiller sur les questions économiques.
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Dispensé du service militaire pour cause de myopie
En 1976, lors de ses "trois jours" au Fort de Vincennes, il est dispensé de service militaire à cause de sa myopie. Mais il refuse d’obéir à cette dérogation qui pourrait bloquer sa carrière politique. Il insiste, fait des pieds et des mains pour pouvoir rentrer dans l’armée, allant jusqu'à saisir le ministère de la Défense. Il obtient finalement gain de cause et effectue son service.
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Des compagnons d’armée futures élites de la Nation
Durant ses classes à l’école des officiers de Coëtquidan, dans le Morbihan, François Hollande partage sa chambrée avec de futurs notables : Jean-Pierre Jouyet, directeur de l'Autorité des marchés financiers ; Michel Sapin, son actuel conseiller économique, député de l'Indre et maire d'Argenton-sur-Creuse ; Henri de Castries, président d’AXA et proche de Nicolas Sarkozy ; Jean-Michel Lambert, vice-président du Tribunal d'instance du Mans.
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Rencontre glaciale avec Ségolène
Durant ses études à l'ENA (Ecole nationale d'administration), de 1978 à 1980 (promo Voltaire), Hollande pointe du doigt une injustice : pendant leurs stages, certains élèves sont bien moins lotis que d’autres (qui bénéficient de nombreux avantages matériels…). Pour favoriser l’égalité des étudiants, Hollande crée avec d’autres le Carena (Comité d'Action pour la Réforme de l'ENA). Une mesure à laquelle s’oppose fermement une seule camarade : Ségolène Royal. Celle que l’on surnomme "Miss Glaçon" confirme ainsi sa réputation de nantie, en stage sous les cocotiers de la Martinique, avec maison et voiture de fonction, gardien, femme de ménage, etc... Très mal vue par la promo, elle écrit alors à son principal accusateur : "Si l'on doit tout remettre à plat, alors il faut prendre également en compte la scolarité depuis le bac." Car en fin de compte, Royal n’est pas la grande bourgeoise que l’on croit et, contrairement à d’autres, s’est payée ses études elle-même. Hollande apprendra bientôt à mieux la connaitre…
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"Conseiller fantôme" de Jacques Attali
En mai 1981, Jacques Attali, sherpa de Mitterrand pour les sommets internationaux, a droit à deux conseillers officiels et à deux "conseillers fantômes" : il s’agira pour ces derniers de Ségolène Royal et François Hollande. La même année, le jeune énarque de 26 ans est envoyé en Corrèze pour contrer Chirac aux législatives. Ce dernier dira alors que François Hollande est encore moins connu que "le labrador de Mitterrand" ! Hollande est vaincu dès le premier tour, mais remporte tout de même 26 % des voix.
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Hollande se fait passer pour un auteur
En 1983 sort un livre étrange : "De la reconquête " est un brûlot contre la droite, soi-disant rédigé par l’un de ses leaders, surnommé Caton (pour préserver son anonymat). Or cet ouvrage a en fait été écrit par le journaliste André Bercoff, sous commande de Jacques Attali et du président Mitterrand pour plomber leurs adversaires.
Interviewé par téléphone sur France Inter, François Hollande se fera passer pour ce fameux Caton, qui n’existe pas. Il déclare : " La vérité, c'est tout simplement que le pouvoir socialiste ne tombera pas comme un fruit mûr. Et ceux qui laissent entendre que nous pouvons, c'est-à-dire nous la droite, revenir au pouvoir dans les mois qui viennent, ou même dans les deux années qui viennent se trompent, et trompent les Français."
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Un couple de façade pour la Présidentielle 2007
Après s’être rencontrés à l’ENA, François Hollande et Ségolène Royal vont parcourir la vie politique main dans la main, dans tous les sens du terme. Le couple entre ensemble à l’Elysée, comme conseillers de François Mitterrand puis à l'Assemblée nationale. Lui est Elu de Corrèze, elle des Deux-Sèvres. Mais c’est seulement Ségolène qui décrochera les ministères : celui de l’écologie, en 1992, sous le gouvernement Bérégovoy, puis sous Jospin, l’Enseignement scolaire (1997), et enfin la Famille (2000). Pendant ce temps, Hollande doit "se contenter" de diriger le PS… Et s’éclipser encore derrière Ségolène, la candidate officielle du parti pour la présidentielle de 2007. Au lendemain de sa défaite contre Nicolas Sarkozy, le couple (seulement maintenu pour la compagne) se sépare officiellement.
©PhotoPQR/Le Parisien
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