"Je gagnais plus d’argent avant de faire de la politique" : l'ancien salaire de Marlène SchiappaIllustrationabacapress
Dans un entretien accordé sur C8 dans l'émission La Piscine de Jordan de Luxe, Marlène Schiappa a révélé le salaire qu'elle touchait avant d'entrer en politique. Mais elle y a dévoilé une autre information fracassante : elle affirme avoir été agressée sexuellement alors qu'elle était ministre, dans son bureau.

Une nouvelle personnalité a répondu sans sourciller sur une question d'argent posée dans l'émission de la chaîne C8 La Piscine de Jordan de Luxe, le vendredi 30 août. Il s'agit de Marlène Schiappa,  l'ancienne ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations puis  secrétaire d'État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative.

"Je gagnais plus d’argent avant de faire de la politique"

Elle révèle ainsi à l'animateur : "je gagnais plus d’argent avant de faire de la politique," elle qui a quitté ce milieu, écartée sans ménagement du gouvernement Macron en juillet 2023. En effet, avant de s'engager au plan national, elle touchait "sept mille et quelque chose net", "quand j'avais 23, 24 ans," se rappelle-t-elle.

Une somme très confortable à cet âge, perçue lorsqu'elle travaillait chez Euro RSCG, agence de publicité filiale du géant Havas, devenue Havas Worldwide. Puis, après avoir monté sa propre structure, elle avoue qu'elle gagnait "un peu plus de 10 000 euros" mensuels net. Soit plus, écrivait-elle en 2022 dans son livre C’est une bonne situation ça ministre ?, qu'un ministre ou ministre délégué, dont le salaire est d'après elle de 10 000 euros brut, environ 6 400 euros net.

Marlène Schiappa agressée sexuellement dans son ministère

Outre ces révélations pécuniaires, Marlène Schiappa a dévoilé une information fracassante à Jordan de Luxe, retranscrite par le magazine Gala : "je ne sais pas pourquoi je vous raconte ça, je ne l'ai jamais raconté à personne publiquement et je n'avais pas l'intention de le raconter aujourd'hui." Et se lance : "il y a quelqu'un qui est connu, qui vient dans mon bureau, qui exige qu'on soit en tête-à-tête et qui essaie de m'embrasser de force", précisant  "quelqu'un dans le monde médiatique, artistique."

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"Je lui ai demandé de quitter le bureau, il est parti. J'ai repris mes esprits. J'étais dos à la porte et il a rouvert la porte pour rentrer dans mon bureau et il m'a frappée." Puis, l'agression terminée :"j'ai appelé mon directeur de cabinet adjoint et mon conseiller spécial à l'époque (...) Je leur ai expliqué ce qui venait de se passer".

"J'ai commencé à leur dire : 'je n'aurais pas dû faire le rendez-vous toute seule. Normalement, un ministre ne fait pas un rendez-vous tout seul, il le fait avec d'autres personnes, c'est sûrement moi, par mon comportement, etc...' Et ils m'ont dit : 'mais arrête, tu es en train de faire ce que tu dis tout le temps qu'il ne faut pas faire, c'est-à-dire ne pas te blâmer toi-même."

Impossible donc de connaître le coupable, le silence de Marlène Schiappa allant à l'encontre de son discours envers les femmes victimes d'agressions similaires.