De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis samedi 8 juillet, la famille du petit Émile vit dans l'attente et l'espoir de voir une avancée dans l'enquête ouverte pour "recherche des causes de disparition inquiétante". Malheureusement le petit garçon reste introuvable, "Aucune trace ni aucun indice" n'ont permis aux enquêteurs de tenter de comprendre comment Emile a pu disparaître, relate le journal Midi Libre. Il a été vu la dernière fois, en fin d'après-midi, ce samedi, sortir de la maison de ses grands-parents maternels, au Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Premier jour des vacances d'été pour le bambin, mais également de sa disparition. Or, et on le sait moins, le même jour, dans la maison, il y a aussi sa mère, aînée d'une fratrie de dix enfants, et plusieurs des frères et sœurs de celle-ci, a indiqué l'AFP.Voici ce que l'on sait de cette famille, restée très discrète depuis samedi.
Une famille discrète, "catho très tradi"
La famille d’Emile est originaire de La Bouilladisse, une commune des Bouches-du-Rhône au pied du Garlaban, a précisé à l'AFP le maire du village, François Balique. Elle passe ses vacances au Haut-Vernet depuis une vingtaine d'années. Les grands-parents maternels du garçonnet y possèdent une résidence secondaire.Le grand-père, ostéopathe installé à La Bouilladisse, le berceau familial, a eu dix enfants, dont la mère d'Emile, tous scolarisés à la maison,a indiqué une source au journal Var-matin. "La mère d’Émile, est une fille du village, confirmait une personnalité locale à nos colonnes, ce mardi. Son nom est connu. Sa grand-mère était une de nos institutrices. Son père (...) est ostéo ici. Il voulait être prêtre avant de tomber amoureux". Avec un grand-père qui envisageait la prêtrise, la famille est très croyante "catho très tradi, du genre à aller à la messe en latin à Marseille". Le genre très discrète à "vivre un peu en autarcie".
Les parents d'Emile, quant à eux, sont installés en couple à la Bouilladisse depuis environ un an, après leurs études à Marseille. Le père d'Emile avait été candidat aux élections régionales de 2021, pour les Bouches-du-Rhône sur la liste "Zou!", "la liste qui va vous débarrasser du système", conduite par Valérie Laupiès, ex-Rassemblement national.Un profil du père, qui n'est pas passé inaperçu auprès de tout le monde. Et en particulier de Ségolène Royal, ce mercredi 12 juillet n'a pas manqué d'y faire allusion sur twitter. La femme politique, face à l'affaire qui n'avance pas, s’est permise de remettre en doute la stratégie de l'enquête : "La mère auditionnée seulement mardi ? Et le père, au profil très inquiétant ? On n’a donc pas regardé l’hypothèse d’un problème ou d’une vengeance familiale ?".Bien que l'alerte enlèvement ne soit toujours pas diffusée, elle ne manque pas de le souligner : "Pourquoi l’alerte enlèvement n’est toujours pas déclenchée ?". Pour conclure son tweet, elle finit par exprimer sa désolation : "Quelle tristesse #Emile". Des propos qui suscitent l'indignation et qui n'empêchent pas les recherches de se poursuivre.Un père au profil inquiétant d'après Ségolène Royal