Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le 24 août 1944, Hitler interroge au téléphone le général von Choltitz, gouverneur militaire de Paris : "Brennt Paris ?" (Paris brûle-t-il ?). Les ponts et les principaux monuments de la capitale occupée ont été minés et il suffit d’un ordre du commandement pour qu’ils soient détruits.
La question d’Hitler est en réalité un ordre. Paris, qui s’est soulevée le 18 août, est près de tomber aux mains de la Résistance et les troupes alliées ainsi que la 2 e DB de Leclerc se rapprochent rapidement. Pour les Allemands, la situation semble perdue. C’est pour cela qu’Hitler, conscient de l’issue des combats, ordonne à von Choltitz de détruire la ville que sa population est en train de libérer.
A lire aussi : Une peinture réalisée par Hitler aux enchères en Californie
Le général hésite à obéir. Finalement, après l’intervention du consul de Suède, il élude l’ordre du Führer. Sans doute songe-t-il aussi à sa situation future de prisonnier, car il sait la guerre perdue… Paris est sauvé, d’extrême justesse. Quelques jours plus tard, von Choltitz signe l’acte de capitulation.
La question d’Hitler à von Choltitz a donné son titre au célèbre livre de Dominique Lapierre et Harry Collins sur la libération de Paris, qui sera adapté au cinéma par René Clément, sous le même titre, en 1966.
Vidéo sur le même thème : "Hitler t'es foutu, la résistance est dans la rue !"