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Cette phrase prononcée en 1945 résume la philosophie et le combat de Gandhi, l’apôtre indien de la non-violence. Né en 1869 dans une riche famille, Mohandas Karambchand Gandhi se fit très tôt le défenseur des opprimés. D’abord en Afrique du Sud où il s’installe comme avocat, puis dans son propre pays, alors colonie britannique. Après avoir combattu pour l’indépendance de l’Inde, il consacra toutes ses forces, une fois acquis le principe de l’indépendance, à faire cesser la haine entre les communautés hindoue et musulmane qui ensanglantait le pays et menaçait son unité.
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Mais son combat non-violent ne put empêcher ni les massacres ni, en 1947, la partition du pays en trois Etats (Inde, Pakistan occidental, Pakistan oriental) après le départ des Anglais. Cette partition entraîna l’exode de populations le plus important et le plus dramatique du 20 e siècle
Gandhi, qui jouissait d’une immense popularité, fut assassiné le 30 janvier 1948, victime de l’intolérance religieuse qu’il avait toujours combattue.
Signalons l’ambigüité de la phrase de Gandhi qui évoque l’idée de "battre" son adversaire et non de se réconcilier avec lui "par l’amour". Elle résume peut-être l’ambigüité globale de la non-violence et la cause de son échec.
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