Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Après avoir signé, le 2 mai 1935, un pacte d’assistance mutuelle avec l’URSS, le ministre français des Affaires étrangères Pierre Laval, se rend à Moscou. Il espère sceller avec l’URSS une alliance plus vaste qui engloberait aussi le Royaume-Uni, l’Italie et le Vatican, c’est-à-dire l’Église, dont l’influence, au moins morale, est alors très grande. Mais depuis des années, le régime soviétique réprime impitoyablement les catholiques, notamment en Ukraine.
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Laval suggère alors à Staline de cesser ces persécutions afin de se réconcilier avec le pape Pie XI. La réponse de Staline, cinglante et ironique, ne lui laissera aucun espoir : "Le pape, combien de divisions ?". Staline savait parfaitement que, pour toute "armée", le Vatican ne disposait que d’une centaine de gardes suisses armés de hallebardes…
Cette réponse de Staline traduisait clairement sa conception de la politique et de la diplomatie : un rapport de force brutal et sans états d’âme. Et le rapport de force n’était clairement pas en faveur du Vatican…