Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Fin juin 1963, J.- F. Kennedy est le premier président américain à se rendre en Allemagne depuis l’armistice de 1945. Le 26 juin, il est en visite à Berlin-Ouest où la population, isolée et menacée par la puissance soviétique, lui réserve un accueil triomphal. Devant la porte de Brandebourg où il s’apprête à prononcer un discours, le président constate que les autorités est-allemandes ont fait installer d’immenses tentures rouges entre les colonnes du monument : ainsi, il ne pourra ni voir ni être vu de Berlin-Est…
Kennedy prend alors brutalement conscience de la réalité du Mur qui sépare les deux secteurs de la ville.
A lire aussi : Qui a dit : "Il faut savoir terminer une grève" ?
Dans un discours de quatre minutes, il commence par rassurer la population, affirmant que les Etats-Unis se tiennent prêts à défendre ce "poste avancé". D’habitude plus soucieux de ménager l’URSS en ces temps de guerre froide, il martèle ensuite : "Le mur est l’aveu de la faillite du communisme aux yeux du monde entier", avant de conclure par ces quatre mots prononcés en allemand et qui sont entrés dans l’Histoire : "Ich bin ein Berliner !" (Je suis un Berlinois).
A cette déclaration répond une ovation de la foule. Moins de 48 heures plus tard, le leader soviétique Nikita Khrouchtchev effectue à son tour une visite à… Berlin-Est, de l’autre côté de la porte de Brandebourg d’où les rideaux ont été enlevés...