Bandes dessinées : Tintin, Astérix, Lucky Luke… les BD qui coutent cher
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faiblit donc pas. Si certains sont nostalgiques des aventures des héros des années 50, les nouveaux héros d’aujourd’hui endossent la mission de ne pas éteindre la flamme qui anime le cœur des fans. Quant à d’autres, ils se tournent vers la collection et certains albums peuvent coûter plus qu’un bras.

La bande dessinée a toujours été très appréciée en France et dans les pays limitrophes. De grand succès sont originaires de Belgique. Mais depuis trois ans, un nouveau venu vient chambouler l’ordre établi. Le manga. Il prend de plus en plus de place dans nos magasins et représentent un véritable marché. La France est le deuxième consommateur mondial de manga, derrière le Japon. Au festival de la BD d’Angoulême, les mangas se font désormais une place et remportent même des prix. Hajime Isayama, l’auteur de l’œuvre au succès mondial, « L’attaque des Titans », a reçu un prix d’honneur lors de la 50 ème édition du festival, en janvier dernier. On peut ajouter les primés Junji Ito, spécialiste de l’horreur et le dessinateur Ryoichi Ikegami.

La BD Franco-Belge tient bon. Les nouvelles œuvres luttent et tiennent le coup face à ce raz-de-marée venu de l’est. On peut noter « Le monde sans fin » de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain ou encore « L’arabe du futur » de Riad Sattouf. Mais des irréductibles continuent de vendre leurs aventures. Le nouvel album d’Astérix et Obélix paraîtra  le 26 octobre prochain.

Un marché parallèle

Le milieu de la bande dessinée enchaîne les années records. Selon le journal « les échos », le nombre d ’albums vendus a fait un bond de plus de 80% entre 2020 et 2021, soit 87,5 millions d’albums vendus. En 2022, ce chiffre a un peu baissé. 84,6 millions d’albums se sont écoulés cette année-là.

Vidéo du jour

En plus de la vente classique, un marché parallèle s’est créé. Les collectionneurs cherchent des albums historiques et sont prêts à débourser des sommes importantes pour mettre la main dessus. Ils recherchent des albums rares, les plus prisés sont les premières éditions des premiers albums ou des œuvres qui ne paraissent plus aujourd’hui. Parmi ces œuvres on peut retrouver :

Les aventures de Tintin

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Les aventures de Tintin

Les albums de Tintin comptent parmi les plus difficiles à dater et à estimer. La date du copyright indiqué dans les albums n’a pas de rapport avec la date d’édition.  Les albums parus depuis 1975 n’ont que peu d’intérêt pour un collectionneur. Ce sont des oeuvres trouvables un peu partout. Il va plus se tourner vers les albums parus dans les années 30 comme « Tintin au pays des Soviets », le premier album de Tintin. « Tintin au Congo », « Les cigares du Pharaon » ou encore « Le Lotus Bleu ». Ils varient chacun entre 1000 et 5000 euros.

Lucky Luke

2/5
Lucky Luke

Les albums du cow-boy le plus connu varient en fonction des éditions. Quant aux rééditions, elles sont au prix normal des magasins. « La mine d’or de Dick Digger », « Rodéo » et « Arizona », respectivement parus en 1949, 1950 et 1951 dépassent la barre symbolique des 1000 euros.  Les autres albums parus dans les années 50 oscillent entre 200 et 400 euros.

Félix le chat

3/5
Félix le chat

Pour l’un des chats les plus connus de France, il est difficile de trouver ses premiers albums. Ces bandes dessinées parues entre 1931 et 1941 valent environ 50 euros. Seul « Felix Patine » paru en 1940 vaut le double. Les éditions suivantes chez Azur n’ont pas beaucoup d’intérêt et se trouvent autour de 5 euros.

Astérix et Obélix

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Astérix et Obélix

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