Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Non, les Enfoirés ne sont pas une joyeuse bande de potes qui chantent et dansent ensemble en vue de récolter de l’argent pour les plus démunis. Tout ne serait pas aussi détendu pendant le spectacle. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Amel Bent. Invitée de l’émission l’hebdo des médias sur iTélé, la chanteuse, qui fait elle aussi partie des artistes engagés auprès des Restos du cœur, a fait quelques confidences, et a évoqué des tensions entre les différentes personnalités.
« Il y a des conflits de générations » a-t-elle confié, « on est des humains avant tout. De toute façon, c’est ce qui se passe quand on vit en promiscuité. Là, ce sont des gens qu’on croise toute l’année mais avec qui on ne passe pas énormément de temps, avec qui on n’est pas dans l’intimité. Là, tout à coup, on se retrouve dans l’intimité avec des gens avec qui on n’a pas le même âge, pas la même vie, ni le même quotidien et on doit se forcer à vivre ensemble cette aventure qui est très éprouvante. Alors oui, il y a des conflits, il y a des tensions parfois ».
Ce n’est pas la première fois que des artistes balancent sur les Enfoirés, et laissent entrevoir une autre réalité sur la troupe formée par Coluche il y a près de 25 ans. Eve Angeli avait déjà confié que les Enfoirés, « c’est un peu une mafia ». « Ils ne sont pas très solidaires et ce n’est pas du tout l’image qu’on voit à la télé. Ce sont des gens qui se tirent dans les pattes, dans les plumes... » avait-elle expliqué il y a deux ans.
Elle avait également laissé entendre que les artistes n’étaient pas aussi altruistes que ça : « Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont payés par d’autres biais. Des cachets… Je sais pas si on leur donne un vrai cachet d’artiste mais en tout cas ils sont dans des hôtels 5 étoiles … », des propos confirmés plus tard par Yannick Noah.