Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Alors que sept principaux axes routiers reliant Paris sont fortement perturbés depuis ce lundi 29 janvier par les blocages des agriculteurs, la question des pénuries d’approvisionnement ressort. Les Français vont-ils devoir s’adapter ces prochains jours en faisant leurs courses ? La question à ce stade reste floue, car elle dépendra du temps des blocages.
Des sites d’approvisionnement attaqués et des détours nécessaires
Depuis plusieurs jours, de nombreuses marchandises étrangères sont brûlées et détruites dans des dépôts par les agriculteurs. Les entreprises acheminant les marchandises alimentaires, venues notamment d’Espagne doivent par conséquent s'adapter à la situation. Les camions sont envoyés au compte-goutte, tandis que les trajets s’allongent, ces derniers privilégiant les routes nationales, où les agriculteurs ne sont pas ou peu présents.
Dans les magasins les premiers produits manquent
Au Journal de 20h de TF1 ce lundi 29 janvier, on apprend que certaines enseignes de la grande distribution ne peuvent plus approvisionner tous leurs produits : “Suite au mouvement de grève des agriculteurs, nous ne sommes pas en mesure de vous proposer l’ensemble de notre gamme”. Du côté de la MIN (marché d’intérêt de Rungis), qui fournit une grande partie des approvisionnements alimentaires d’Ile de France, l’heure est au calme : “pour l’instant, tout fonctionne correctement. Il est trop tôt pour dire si le mouvement des agriculteurs va avoir de sévères conséquences” évoque l’entreprise chargée de la gestion du marché.
“Ca peut devenir plus tendu en milieu de semaine”
La chaîne numéro 1 a également interrogé un dirigeant d’un magasin pour comprendre où en était la situation. A la question “certains produits sont-ils manquant en rayon ?”, la réponse est claire : “ça commence sur les fruits et légumes notamment, principalement ceux qui viennent d’Espagne”. La situation est pour l’instant maintenue mais peut évoluer : “ça peut devenir plus tendu en milieu de semaine”. Vous l’aurez compris, ce risque de pénurie est aujourd’hui limité, et flou quand à sa pérennité dans le temps. Aucune pénurie majeure n’est néanmoins envisagée. Elle pourrait néanmoins concerner plusieurs produits, que nous vous avons listés ci-dessous dans notre diaporama :