Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La France passera-t-elle l’hiver au chaud ? Depuis plusieurs mois, l’approvisionnement en électricité et en gaz du pays souffre du conflit russo-ukrainien. La situation semble d’autant plus critique à l’approche de l’hiver, alors que la consommation des ménages risque d’augmenter. Faudra t-il s’habituer à un chauffage sommaire ? A des coupures d’électricité fréquentes ? A des factures mirobolantes ?
C’est pour répondre à ces questions que la Première ministre Elisabeth Borne tient, mercredi 14 septembre à 15h30, une conférence de presse, aux côtés du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Scénarios privilégiés, mesures adoptées et nouveaux prix du gaz et de l'électricité… Dans notre diaporama, découvrez tout ce que le gouvernement pourrait bien annoncer à l’occasion, et comment ces changements risquent de vous impacter.
Crise de l’énergie : des “mesures d’urgence” pour les pays européens
Vendredi 9 septembre, déjà, les ministres européens de l’énergie s’étaient réunis à Bruxelles pour aborder la situation, jugeant que des mesures d’urgence devaient être prises sans tarder chez les Etats membres..
La Commission européenne avait dès lors soumis plusieurs pistes pour éviter la flambée des prix et la pénurie d’énergie cet hiver. Parmi elles, le plafonnement des revenus des producteurs du nucléaire et d’énergies renouvelables qui récoltent une marge sur la vente de leur électricité. Des recettes supplémentaires que l’institution européenne a également proposé de redistribuer aux ménages et aux entreprises les plus vulnérables face à la crise.
Aussi, pour la Commission européenne, le plafonnement des prix du gaz est impératif : il faut que les membres de l’UE s’accordent sur un prix commun, à ne pas dépasser. Une mesure qui ne fait pas l’unanimité : certains pays estiment que la Russie pourrait, en cas de plafonnement des prix, fermer ses robinets…
Le plafonnement des prix de l’électricité a quand à lui était acté : un accord avec l’Acer, le régulateur européen du marché de l’électricité, prévoit que les prix ne dépassent pas les 4000 euros de mégawattheure.
Les 27 ministres de l’Union européenne doivent se réunir à nouveau à Bruxelles le 30 septembre pour faire le point.